[Faire rêver la jeunesse africaine]- Jeunesse africaine – intégration africaine
[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine
#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Brice SAMPO !
Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie. Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui, laissons-nous entrainer par le rêve de Brice SAMPO. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.
J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?
Brice Sampo (B.S) : Je suis Brice Wend-Yam Vivien SAMPO, j’ai 25 ans, je suis étudiant en quête d’un diplôme d’expertise comptable. J’ai eu l’honneur de participer à la 6ème édition des Voyages d’Intégration Africaine au Sénégal.
J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes dans la vie ?
B.S. : Comme je le disais plus haut, je suis actuellement étudiant dans le domaine de l’expertise comptable. J’aspire à la fonction d’expert-comptable. Je donne la priorité actuellement à mes études, du coup, je n’ai pas d’activités associatives particulières. Cela dit, je ne cesse d’éveiller les consciences autour de moi sur l’obligation pour nous Africains de revisiter l’histoire de notre continent. De même, je ne cesse de militer pour une Afrique unie.
J-P. S : Quels sont tes liens le réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA) ?
B. S. : Je suis un membre sympathisant du RJIA. Très constamment en dehors de mon pays, je n’ai guère le temps de suivre les activités de la section RJIA de mon pays. J’ai eu le bonheur de participer aux voyages d’intégration africaine (V.I.A) qu’organise le RJIA. C’était en août 2015 au Sénégal. Cette activité est clairement celle qui m’a ouvert les yeux sur la nécessité, voire l’obligation, pour l’Afrique de se fédérer afin que les efforts de nos chers aînés panafricanistes, qui ont rêvé d’une Afrique nouvelle, plus forte et plus solidaire, ne soient pas vains. Ce que je retiens de ce VIA en août 2015, c’est que L’Afrique ne pourra être libre que lorsque l’union sera effective.
J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?
B. S.: Déjà, il faut dire que le travail abattu durant les précédents V.I.A est remarquable, d’autant plus qu’à travers cela, des jeunes de divers horizons ont appris à se connaître, à vivre ensemble, à rêver ensemble et surtout à revisiter l’histoire de notre continent. Maintenant pour ce qui concerne l’avenir, j’aimerais que les V.I.A soient plus axés sur des réflexions qui mèneront à des actions fortes dans les différents pays où existe une représentation du R.J.I.A. Il est possible par exemple de mener des actions concrètes dans le sens de l’éveil des consciences en travaillant en étroite collaboration avec les ministères en charge de l’éducation de nos pays pour que soit intégrés dans les programmes scolaires, l’enseignement de l’histoire de notre continent.
J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?
B. S.: Je rêve d’une Afrique stable, où règne la paix, la quiétude. Ce sont les conditions indispensables du développement du continent. Par ailleurs, j’assume, dans la diversité et l’unité de leur point de vue, les rêves de Cheikh Anta Diop, Nkrumah et Joseph Ki-Zerbo, rêves centrés sur une Afrique unie ou autour d’un état fédéral. Je rêve que notre génération crée les conditions d’un environnement qui permette à l’Afrique de tenir sa place sur la scène internationale. La réalisation de ces rêves commencera évidemment par notre capacité à faire de notre continent un espace où on ne parle plus de famine, de terrorisme, de tribalisme et de toutes sortes de fléaux. Si nous rêvons ensemble, cela se réalisera ! J’y crois !