[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.
[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.
#Août 2009 – Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO
Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie. Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.
Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?
Sandrine : Je suis Sandrine! Membre du RJIA Burkina depuis 2014. J’aime l’Afrique et je suis passionnée des thématiques culturelles. Je suis Comptable de profession. J’habite Ouaga!
J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?
Sandrine : Actuellement, mes énergies sont beaucoup plus mobilisées vers la famille. Surtout étant jeune maman, je me consacre beaucoup plus à la famille. Ensuite il y a le travail professionnel, où j’ai pas mal d’activités en ce moment.
J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?
Sandrine : Actuellement, je suis secrétaire adjointe du bureau du RJIA Burkina. J’ai eu à participer à la 6e (Dakar) et à la 7e (Accra) édition des VIA. Ces voyages m’ont formé sur le plan intellectuel, culturel et social. J’ai appris qu’il faut aller à la rencontre de l’autre pour mieux le connaitre et mieux l’accepter tel qu’il est, avec sa différence. J’ai appris que l’on peut vivre en Afrique comme si l’on était tous dans un même pays, voyager, manger, s’habiller malgré la diversité des cultures.
J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?
Sandrine : J’aimerais que les VIA aient un siège où se tiendra une grande rencontre chaque deux ans, dans un autre cadre que les Voyages d’intégration africaine. J’aimerais que les VIA rassemblent encore plus de jeunes du continent de tous les horizons, aussi bien ceux de l’Afrique de l’ouest que ceux des autres parties de l’Afrique, et bien sûr, les jeunes de la diaspora. Je garde en mémoire la belle phrase de l’historien congolais Elikia M’Bokolo : « sans l’Afrique, les diasporas africaines n’ont pas d’identité ; sans les diasporas, l’Afrique perdrait de vue aussi bien l’ampleur de sa contribution passée et actuelle à notre monde que l’étendue mondiale de ses responsabilités ».
J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?
Sandrine : Mon plus grand souhait c’est que les africains puissent voler de leurs propres ailes. S’habiller par eux-mêmes, manger ce qu’ils produisent, utiliser leurs propres produits cosmétiques, apprendre leur propre histoire et savoir la valoriser, se défendre par leurs propres moyens, etc. Je rêve également que nos gouvernants utilisent les entreprises publiques pour l’exploitation de nos ressources. Enfin, je rêve d’une Afrique réellement indépendante.