[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.
#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Sylvie T.T. KABRE.
Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie. Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Sylvie T.T. KABRE. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.
Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?
Sylvie T.T. KABRE : Je m’appelle Sylvie T.T. KABRE, membre du RJIA section Burkina Faso. J’ai 39 ans et je suis comptable avec mission de régisseur à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD – Burkina Faso).
J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?
Sylvie T.T. K. : Actuellement mes énergies sont beaucoup orientées sur ma fille de 14 mois et mon travail car il s’agit d’un nouveau poste avec plus de responsabilités et je dois relever le défi en tant que femme et mère afin de donner le bon exemple à mes sœurs africaines. Au-delà de cela, je participe, dans la mesure du possible, aux activités du RJIA pour son animation surtout sur les réseaux sociaux.
J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?
Sylvie T.T. K. : Dans mon pays, je participe de mon mieux à l’animation du réseau RJIA. J’ai déjà participé à deux VIA (Sénégal et Ghana) et j’ai assumé des responsabilités dans l’organisation de celui du Ghana car je faisais partie de la commission finances et comptabilité. Je me suis aussi occupée du volet transport et restauration. J’avoue que ces voyages sont très formateurs (à travers les différents thèmes abordés) et enrichissants pour la vie. En effet, il faut savoir gérer le stress, le temps, planifier, répondre aux attentes des différentes commissions mises en place et en même temps participer pleinement aux activités en tant qu’inscrit VIA. Pour ma part, je suis heureuse de ce que j’ai pu apporter, jusque-là, aux VIA et de ce j’ai pu recevoir. Car, c’est bien de cela qu’il s’agit : cette activité est un rendez-vous du donner et du recevoir.
J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?
Sylvie T.T. K. : J’aimerais que les VIA soient plus connus dans le monde, voir au-delà des frontières africaines, donc aussi en Europe, en Amérique, en Asie, etc. Ces rencontres peuvent nous aider à envisager, de manière nouvelle, les relations internationales et les rapports entre les États. J’attends que jeunes africains s’approprient ses voyages et en fassent un espace de combat pour l’unification du continent africain, en brisant les barrières entre les différents États qui le constituent.
J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?
Sylvie T.T. K. : Je rêve d’une Afrique unie, qui va consolider ses savoirs, richesses et atouts au profil du développement de son peuple.