[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine-panafricanisme.
[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine-panafricanisme.
#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Jovic KOUEPOU
Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie. Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Jovic KOUEPOU. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.
Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?
Jovic Kouepou : Je me nomme Jovic Kouepou. Je suis camerounais et je vis au Kenya. Je suis religieux assomptionniste.
J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?
J.K. : Actuellement, je suis étudiant en théologie à l’institut Hekima college de Nairobi. Pour l’heure, en dehors du RJIA, je n’ai aucun engagement associatif à proprement parlé.
J-P. S : Que représentent le R.I.J.A et les V.I.A pour toi ?
J.K. : Le RJIA représente pour moi, un espace de formation et d’information aux enjeux de l’intégration africaine. Mais plus encore, c’est un espace de renouvellement de la conscience africaine qui permet à tous les jeunes qui y sont, d’apprendre à porter un regard critique et prospectif sur la vie du continent africain. Quant aux VIA, ils représentent pour moi, un prototype de ce que doit être l’intégration africaine. Ils m’apparaissent comme un modèle à partir duquel la jeunesse africaine peut construire son identité.
J-P. S : Tu es d’origine camerounaise. Comment, selon toi, les V.I.A peuvent-ils, depuis l’Afrique de l’Ouest, s’étendre en Afrique centrale ? Que faire ?
J.K. : Évidemment, je pense que les V.I.A peuvent s’étendre en Afrique centrale et même au-delà. D’ailleurs, j’espère que cela est inscrit dans l’agenda général des V.I.A. Pour le faire, il suffit simplement d’établir des liens avec des organisations qui portent les mêmes aspirations que le R.J.I.A. En terme de création des liens, le R.J.I.A ne manquera pas d’humilité en faisant valoir son expertise en la matière. Donc, oui c’est possible.
J-P. S : Comme jeune religieux, comment vois-tu l’engagement des assomptionnistes auprès de la jeunesse africaine dans les années à venir ? Quels défis relever ?
J.K. : Dans les années à venir, je pense que l’engagement des assomptionnistes auprès de la jeunesse africaine devrait être centré sur la formation. Fidèles à l’intuition de leur fondateur, les assomptionnistes, en Afrique, devront s’engager en faveur de l’émancipation d’une jeunesse débout et capable de porter à bras le corps la destinée du continent. Pour ce faire, il me semble que le principal défi à relever est celui de l’innovation : créer des nouveaux modèles de formation qui répondent aux aspirations profondes de la jeunesse africaine.
J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?
J.K. : Je rêve d’une Afrique « wakanda » qui sera dotée d’institutions fortes et libres et dirigée par des africains audacieux qui n’auront autres buts que celui de porter le continent à son plus grand développement.