[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine –panafricanisme.
[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine –panafricanisme.
#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Carole TEKO.
Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie. Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Carole TEKO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.
Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?
Carole Teko : Togolaise, je réponds au nom de TEKO kayi Eméfa
J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes actuellement dans la vie ?
C.T. : Je suis journaliste à l’Agence Togolaise de Presse.
J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?
C.T. : Une partie de mes études scolaires a eu lieu dans la ville à partir de laquelle les voyages d’intégration ont été lancés : la ville de Sokodé au Togo. J’ai donc été assez très vite en contact avec les Assomptionnistes qui sont à l’origine d’un centre culturel interreligieux où se menaient d’intéressantes activités pour la jeunesse auxquelles je participais. Quand les voyages d’intégration ont été initiés, j’ai perçu cela comme une pertinente proposition faite aux jeunes, non pas seulement ceux du Togo, mais aussi de la sous-région ouest africaine. Je me suis tout de suite senti bien avec ce projet et j’ai eu le bonheur de participer à l’édition de 2010 et à celle de 2013, successivement au Bénin et au Togo. Pour moi, les jeunes qui participent aux activités du RJIA constitue la relève de demain et les V.I.A permettent aux jeunes de cultiver une conscience plus grande des enjeux du continent africain.
J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?
C.T. : Au point de départ, certains ne voyaient dans les VIA que de simples colonies de vacances comme on en rencontre ici et là dans nos pays. Beaucoup de parents étaient même réticents à laisser partir leurs enfants pour de simples divertissements. Or, dès le point de départ, les V.I.A ont articuler magnifiquement, tourisme culturel, découverte de l’Afrique et formation aux enjeux d’intégration africaine, ce qui leur donnait une originalité indéniable. Je n’oublie pas que les V.I.A se sont toujours voulu interreligieux et interculturels, ce qui leur donnait aussi une note particulière. Personnellement, je souhaite que les V.I.A continuent à évoluer dans ce sens en travaillant à toucher le maximum de jeunes possibles du continent et de la diaspora.
J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?
C.T. : Je rêve d’une Afrique fière d’elle-même, de ce qu’elle est et de ce qu’elle a. Vous le savez, nous célébrons ces jours-ci le 60ème anniversaire de l’interdépendance d’un bon nombre de pays africains. Mais cette indépendance reste trop dépendante de l’Occident. Moi je rêve d’une Afrique indépendante, au vrai sens du mot.