2023 août

25 août 2023
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J-P. Sagadou : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du site des Voyages d’intégration africaine ?

Nina Djetaba : Je suis Nina Djetaba, de nationalité togolaise. Je travaille dans le domaine des Ressources humaines. Je suis à ma 7ème participation des Voyages d’intégration africaine.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Nina Djetaba : L’expérience la plus marquante de la 8ème édition des V.I.A a été, pour moi, la visite du Mémorial du Génocide des Tutsis. Je suis profondément troublée par ce qui s’est passé au Rwanda. Je m’interroge sur ce que l’être humain est capable de faire de bien comme de mal. En même temps, je suis très admirative de l’effort que ce peuple a fait pour travailler à la réconciliation.  Quand je pense au Rwanda, les mots qui me viennent sont : Meurtrissures, espérance, amour et pardon.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Nina Djetaba : Les V.I.A de cette année au Rwanda ont tenu leurs promesses. Nous avons vécu une aventure collective sur fond d’acceptation des uns et des autres. Nous sommes sur la voie de l’ubuntu.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Nina Djetaba : Les V.I.A sont un espace de  vraie découverte de l’histoire de l’Afrique. Les nombreuses conférences dont nous bénéficions au cours de ces voyages, nous ouvrent au reste du monde. La jeunesse africaine ne doit pas vivre repliée sur elle-même. Son désir de l’unité de l’Afrique est un désir ouvert au monde. C’est ainsi que je comprends le panafricanisme.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Nina Djetaba : Ma participation à cette édition m’a permis de mieux me connaître et d’apprendre, un peu plus, à vivre avec les autres. C’était vrai un rendez-vous du donner et du recevoir. J’ai beaucoup appris sur l’histoire des grands témoins qui ont intervenu lors du V.I.A et aussi sur l’Afrique, à travers les conférences. Ma conviction, au final, c’est que notre génération doit absolument se battre pour faire régner l’unité et la solidarité.


24 août 2023
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J-P. Sagadou : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du site des Voyages d’intégration africaine ?

Pegdwendé Nicolas Sawadogo : Je suis Pegdwendé Nicolas Sawadogo, enseignant – chercheur en informatique. Je suis spécialisé dans les domaines des big data et de l’intelligence artificielle. Je suis franco-burkinabè.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Pegdwendé Nicolas Sawadogo : Lors du voyage au Rwanda, j’ai été particulièrement marqué par les exemples d’engagement de la part de toutes ces personnes qui ont fait le V.I.A. Les participants et les intervenants ont, chacun, consacré de son temps, de son énergie et de ses idées pour faire du V.I.A une véritable école de l’intégration Africaine.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Pegdwendé Nicolas Sawadogo : Ce V.I.A a permis de construire un monde de l’Ubuntu dans le sens où il a créé des amitiés entre des jeunes d’horizons divers. Chacun des participants a désormais des contacts dans chacun des 10 pays ayant pris part à ce voyage.
Par ailleurs, ce V.I.A a servi à diffuser des idées dont l’application contribuera à la construction d’un monde de l’en commun. En ce sens, les actions proposées pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences permettront par exemple de construire ensemble un monde plus équitable et durable.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Pegdwendé Nicolas Sawadogo : Les V.I.A nous permettent de rencontrer d’autres africains, et donc d’autres cultures africaines. Ils permettent ainsi de faire l’expérience de la richesse et de la diversité culturelles africaine, et donc de mieux connaître l’Afrique.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Pegdwendé Nicolas Sawadogo : Lors de cette édition du V.I.A, j’ai été amené à me questionner et j’ai ainsi acquis une meilleure connaissance de ma propre identité. D’ailleurs, le V.I.A du Rwanda m’a appris que l’identité d’une personne ou d’un peuple est en construction permanente. A cet effet, la notion d’identité africaine dite « authentique » est une illusion dont il faudrait se départir pour assumer une identité africaine plus actuelle.


23 août 2023
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J-P. Sagadou : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du site des Voyages d’intégration africaine ?

Zirwaoga Isabelle NITIEMA : Je suis Isabelle NITIEMA, journaliste burkinabè. Je suis, entre autre, chargée des partenariats de la Fondation Hirondelle/Burkina Faso qui met en œuvre le projet Studio Yafa.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Zirwaoga Isabelle NITIEMA : La rencontre avec Madame Odette Mukansoro m’a particulièrement marquée lors de la 8 ème édition des V.I.A au Rwanda. En effet, de nombreuses personnes souffrent de diverses blessures autour de nous. Savoir que l’on peut, d’une manière ou d’une autre, apporter un peu de notre être pour soulager ces personnes m’a particulièrement touchée. Aussi, peu importe ce qu’on l’on vit et l’on a vécu, il est toujours possible d’avoir un cœur plein d’amour pour le faire profiter à notre entourage.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Zirwaoga Isabelle NITIEMA : Des panels en passant par les conférences et les partages d’expérience, nous avons su repérer des voies et moyens à entreprendre pour construire ce monde de l’Ubuntu dont nous rêvons. La session sur « l’ubuntupreneurship », par exemple m’a particulièrement émerveillée. Nous avons pu réaliser comment l’esprit Ubuntu peut être implémenté en entreprise pour atteindre des résultats et amener chaque membre du personnel à se sentir bien dans ce qu’il exerce comme fonction.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Zirwaoga Isabelle NITIEMA : Venir de plusieurs contrées africaines avec des valeurs similaires durant une dizaine de jours pour vivre ensemble, apprendre de chacun, fut pour moi le premier geste fort d’ouverture aux autres et au continent africain. Nous sommes allés à la découverte des uns et des autres, en brisant les barrières des stéréotypes et des a priori, nous avons fait fort, nous avons vécu l’esprit Ubuntu et nous nous sommes rendus que c’est ensemble, main dans la main ; que nous ferons de ce continent une terre agréable à vivre. Les leçons apprises aux V.I.A transforment chaque participant de sorte à ce que chacun, de retour dans son environnement, puisse impacter les autres, localement, afin de gagner crescendo le continent.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Zirwaoga Isabelle NITIEMA : Ma participation à cette édition du V.I.A m’a personnellement permis de me redécouvrir sensible. Je pensais avoir perdu la sensibilité suite à des évènements de la vie, mais les émotions vécues aux V.I.A m’ont démontré le contraire et j’aime bien cela. J’ai appris que l’Afrique est riche : riche de son passé, riche de son histoire, riche de ses valeurs et cultures, riche de sa jeunesse.  Notre Afrique est une terre d’avenir. Pour les autres, chacun est une source de richesse qui peut apporter quelque chose, qui peut nous apporter des choses. Sachons aller vers les autres sans barrières pour tirer profit de ce que chacun a. Au final, les V.I.A sont une aventure qui se vit, elle ne se raconte pas.


23 août 2023
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J-P. Sagadou : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du site des Voyages d’intégration africaine ?

Alexandra ZONGO : Je suis Alexandra ZONGO, j’ai 27 ans et je suis juriste de formation. C’était à ma première participation au Voyage d’intégration africaine (V.I.A)

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Alexandra ZONGO : L’expérience qui m’a le plus marquée fut la visite de la « Maison Shalom », en compagnie de sa fondatrice, Marguerite Barankistse, affectueusement appelée « Maman Maggy ». J’ai été littéralement captivée par son histoire. Une histoire terrifiante mais édifiante : avoir été, à plusieurs reprises, à la porte de la mort, être condamnée à perpétuité par son pays, le Burundi, avoir donné sa vie pour le bonheur des enfants réfugiés….Et tout cela, elle le raconte avec une grande simplicité et une grande passion !  Il n’y a rien à faire,  il y a vraiment de quoi avoir de l’admiration pour cette grande dame, et ce n’est pas qu’une question de taille physique.  En tout cas, à travers elle, les mots qui l’ont aidé à tenir, résonnent fortement en moi comme des leviers pour ma propre vie dans les moments difficiles : la FOI, l’AMOUR et l’ESPERANCE.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Alexandra ZONGO : Les différentes thématiques abordées tout au long de ce V.I.A, ainsi que les lieux visités m’ont permis de mieux percevoir l’importance de la thématique de cette 8è édition des Voyages d’intégration. Concrètement, je peux dire que la visite du Palais de l’ancien roi du Rwanda nous a permis de savoir que nous sommes issus d’une Afrique qui a une très belle histoire. Prendre part à ce récit et avoir accès aux outils ainsi qu’aux techniques utilisées à cette époque, m’a fait comprendre que nos ancêtres étaient dotés d’un savoir incroyable.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Alexandra ZONGO : Ce voyage m’a permis de renouveler ma fierté d’appartenir à un continent qui dispose d’un grand trésor. Aussi, accepter l’autre tel qu’il est me permet de mieux apprendre de lui et d’en tirer profit. Et puis, parce que la sagesse africaine enseigne qu’ « une seule main ne ramasse pas de la farine », je voudrais indiquer que nous devons la réussite de cette 8ème édition à la dynamique collective dont a fait montre les participants. Je suis heureux d’avoir rencontré tant de visages humains. Au final, je sors grandie d’une belle expérience interculturelle.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Alexandra ZONGO : Première participation, témoignage d’une grande satisfaction : tels sont les mots qui me viennent en tête quand je pense à cette 8ème édition des V.I.A. J’ai mieux compris combien nous avons besoin les uns des autres pour avancer dans la vie. Je retiens aussi qu’il ne faut pas désespérer de l’Afrique et que le possible existe pour ce continent que d’aucuns considèrent comme maudit ! Mais quand l’Afrique se réveillera, elle surprendra tout le monde ! J’y crois et je voudrais travailler, avec les autres, pour rendre ce continent beau et habitable pour tous !

 


23 août 2023
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Tout est encore possible pour l’Afrique !

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J-P. Sagadou : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du site des Voyages d’intégration africaine ?

Édith Sougué : Je suis Sougué Bougnihin Édith. Agent Shipping, de nationalité burkinabè.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Édith Sougué : C’est ma première participation aux V.I. A. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la solidarité entre les participants et l’accueil  du peuple rwandais.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Édith Sougué : Je suis quelqu’un d’introverti et de timide. Au départ, je n’avais pas une bonne compréhension du mot Ubuntu. Mais, à travers les différents ateliers, les témoignages et les visites des sites touristiques, cela m’a permis de mieux comprendre la notion d’Ubuntu et de tisser des liens d’amitié avec des personnes que je ne connaissais pas auparavant. Le programme de cette 8ème édition des V.I.A nous a permis de travailler à la construction d’un monde de l’ubuntu. La soirée d’intégration africaine est un exemple concret que l’on peut citer. Elle fut un temps fort d’échanges et d’enrichissements interculturels mutuels.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Édith Sougué : Selon moi, les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain, à travers les découvertes des cultures, des traditions et de l’histoire des pays visités.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Édith Sougué : Ma participation à cette édition m’a donnée plus de confiance en moi-même et aux autres. J’ai compris que nous avions obligation à travailler ensemble et en synergie pour opérer les changements qu’il faut pour notre continent. Tout est encore possible pour l’Afrique.


21 août 2023
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LES V.I.A : UN ESPACE DE DÉCONSTRUCTION DES PRÉJUGÉS

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J-P. Sagadou : Pouvez-vous  vous présenter aux lecteurs du site des V.I.A ?

Séraphin : Je suis SOMÉ Séraphin, de nationalité burkinabè. Je suis professeur certifié de philosophie à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

Séraphin :  L’expérience marquante que j’ai vécue pendant ce V.I.A, est la rencontre avec «maman Maggy». En toute sincérité, ce fut une rencontre qui a bouleversé ma manière de voir la vie. D’elle, j’ai retenu que notre vie doit être au service des autres, ce qui rejoint fondamentalement les valeurs promues par la philosophie de l’Ubuntu.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Séraphin: Le thème du V.I.A a été vécu concrètement à travers la manière dont les différents panels ou les différentes conférences ont été données. Tout était basé sur le partage d’expérience à travers les petits groupes de travail. Cette manière de faire permet à chacun de se rendre compte qu’il a quelque chose à apprendre des autres. La construction d’un monde de l’Ubuntu n’est possible que si, et seulement si, nous acceptions de  nous écouter et d’apprendre les uns des autres.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Séraphin : Ma participation au V.I.A m’a permis de me rendre compte que j’ai encore beaucoup à apprendre de l’Afrique et que tout le narratif servi depuis des siècles sur l’Afrique n’est pas toujours vrai. Nous devons aller à la source de l’information pour nous réconcilier véritablement avec notre histoire. Comme disait le philosophe Descartes, il est bon d’apprendre quelque chose des mœurs des autres afin de juger des nôtres sainement. Je pense que les V.I. A permettent de déconstruire les préjugés que nous avons vis-à-vis des autres peuples africains. Ils permettent de construire des ponts entre les différents peuples  africains.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Séraphin : Cela  m’a montré que j’ai ma part dans la construction d’un monde de l’en-commun. A l’image du Colibri, je dois faire ma part. De plus, cette édition m’a donné envie de creuser davantage, afin de mieux le comprendre, le concept de l’Ubuntu.  Je retiens aussi de cette édition que l’Afrique a une grande place qu’elle doit occuper dans le concert des nations et il nous appartient, à nous jeunes,  de relever ce défi.

 


21 août 2023
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Les V.I.A sont une opportunité unique de renouveler notre rapport aux autres et au continent africain.

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J-P. Sagadou : Pouvez-vous présenter aux lecteurs du site des V.I.A ?

Iden LIDA : Je suis Iden LIDA, co-fondatrice de Panafrican Stories, un collectif de jeunes femmes-afro descendantes qui travaillent à proposer des réponses à celles et ceux qui s’interrogent sur les thématiques du continent africain.

J-P. Sagadou : Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante de la 8ème édition des Voyages d’intégration africaine ?

 Iden LIDA : J’ai été profondément marquée par la diversité des perspectives et des cultures présentes lors du voyage. Rencontrer des personnes qui acceptent de partager leur récit de vie et ayant vécu chacun à leur manière le génocide a sans doute été l’expérience la plus enrichissante.

J-P. Sagadou : Le thème  était : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Selon vous, ce V.I.A  a-t-il permis de travailler à la construction d’un monde de l’Ubuntu ?  Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Iden LIDA : Le thème « La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? » a encouragé la construction d’un monde de l’Ubuntu. Un exemple concret est la création de réseaux et de collaborations transfrontalières entre les jeunes participants. Ces interactions ont favorisé un sens accru de la communauté et de la solidarité.

J-P. Sagadou : D’après vous, en quoi les V.I.A contribuent à renouveler notre rapport aux autres et au continent africain ?

Iden LIDA : Les V.I.A sont une opportunité unique de renouveler notre rapport aux autres et au continent africain en favorisant un dialogue interculturel et en brisant les stéréotypes. En y participant pour la deuxième fois, j’ai constaté que cela renforce notre compréhension des défis et des opportunités communs en Afrique.

J-P. Sagadou : Qu’est-ce que votre participation à cette édition vous a-t-il appris sur vous-même, sur les autres et sur l’Afrique ?

Iden LIDA : Ma participation à cette édition m’a appris que la diversité de l’Afrique est sa plus grande richesse. J’ai découvert de nouvelles perspectives, appris à écouter davantage et à collaborer avec des personnes aux horizons variés. Cela a également renforcé mon attachement à la promotion de l’unité et de la coopération sur le continent africain.


4 août 2023
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Consolidation des liens et construction d’un avenir commun

JPS : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du Site des V.I.A ?  

Mianseli : Je suis Mianseli Elisabeth Tankoano du Burkina Faso. Je travaille comme agent de développement dans la capitale de mon pays.

JPS : Depuis quand avez-vous connaissance de l’existence des Voyages d’intégration ?  

Mianseli : J’ai entendu parler des V.I.A par le biais de ma sœur et amie qui avait pris part à celui d’Abidjan. Son retour d’expérience était tellement empreint de vie et de d’optimisme sur le pouvoir de la jeunesse dans le développement de l’Afrique que j’ai décidé de tenter l’expérience.

JPS : Vous participez actuellement à la 8ème édition des V.I.A, ici au Rwanda. Pourquoi avez-vous choisi de participer à cette édition ?

Mianseli : En un mot, pour « parler le langage de l’intégration ». Nous avons le discours de l’intégration assez souvent c’est bien, mais il faut rendre vivant les discours. Je pense que les V.I.A autorisent cela.

JPS : En deux mots, quelle est votre conception de l’intégration africaine ?  

Mianseli : Pour moi, ’intégration africaine, c’est avant tout le désir d’ouvrir la voie à une rencontre à la fois humaine, économique, sociale, culturelle et religieuse. Il n’y a d’intégration possible que lorsque des humains se rencontrent, s’acceptent et s’engagent dans la même voie de développement au-delà de tout clivage politique, géographique, socioéconomique religieux…

JPS : Le thème de l’édition du Rwanda est : «La jeunesse des mondes africains : comment construire un monde de l’en-commun, de l’ubuntu ? ». Ce thème vous parle-t-il ? Si oui, en quoi ? Par ailleurs avez-vous déjà entendu parler du mot « ubuntu » ?

Mianseli : J’ai lu, çà et là, des choses sur le mot « Ubuntu », mais sans approfondir mes connaissances sur ce concept. Les V. I. A sont donc une aubaine d’en savoir plus, d’autant plus que le thème est un sujet intéressant en ce sens qu’il nous invite à réfléchir sur notre part dans la consolidation de nos liens et la construction d’un avenir commun.

JPS : Quelles sont les attentes pour les jours à venir dans le cadre de ces V.I.A ?

Mianseli : Apprendre et donner

 

 



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



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