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29 octobre 2019
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Moi et les ATIA : « LEADERSHIP FÉMININ ET ENJEUX DE VIVRE ENSEMBLE »
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« Ces dernières années, sur le continent africain, dans un contexte où malgré les politiques, stratégies, programmes, actions pour l’autonomisation des jeunes et la réduction des inégalités de genre, la sous-représentation des jeunes dans tous les domaines demeure une réalité incontestable.
Ce contexte difficile n’enfreint pas, paradoxalement, l’émergence d’une catégorie de femmes leaders débordant d’initiatives et d’idées, de solutions innovantes, venant de tous les pays et régions et présentes dans tous les secteurs : religion, éducation, sciences et technologie, communication et médias, affaires et finances, politiques, administration, social etc…

Qu’est ce qui fait leur point commun ?

Elles ont le courage de rompre sans les renier, avec les rôles traditionnels auxquels elles étaient condamnées (reproduction, ménage, etc.). Elles sont des diplômées ou des autodidactes, qui se font un chemin à travers l’adversité, les limitations et les défis pour la majorité et ont un rêve commun : participer à construire une Afrique émergente et indépendante.
Leur plus-value à leurs prédécesseurs, qu’elles respectent et dont elles célèbrent les acquis et réalisations (qui ont tracé, balisé le chemin parfois au prix de leurs vies) : être complémentaires et solidaires, prenant de plus en plus, timidement souvent, conscience de la force de l’unité.

Dans ce contexte, les questions qui émergeront dans un souci de vivre-ensemble au-delà de l’individualisme, des guerres, des divisions de plus en plus grandissant :

– En tant que femme, jeunes femmes et jeunes filles leaders africaines, qu’est ce qui fait notre unité, qu’avons-nous en commun au-delà de nos nationalités, pays, langues, cultures, environnement, perceptions etc… et pourraient constituer à bâtir le vivre -ensemble ?
– En tant que femme, jeunes femmes et jeunes filles leaders africaines, qu’est ce qui fait notre différence, notre unicité et comment pouvons-nous construire un vivre ensemble à travers ces différences tout en n’occultant pas nos défis ?
– En tant qu’africaines, qu’est ce qui au-delà des différences ou unicités demeurent des questions et préoccupations communes à toutes indépendamment de la race, culture, environnement entre autres: « le manque de ressources pour un encadrement solide/systèmes d’appui ; la discrimination sociale, les constructions culturelles et sociales (stéréotypes) qui ne facilitent pas davantage la participation effective à la vie publique ; les mariages précoces, les grossesses non désirées, le difficile accès aux soins de santé et à l’éducation, le chômage (les jeunes femmes sont plus touchées par les hommes), la pauvreté et le manque d’opportunités économiques, les disparités sur le marché de travail, l’absence de mécanisme institutionnels adéquats, de structures, de politiques et de normes sociales pour faciliter l’engagement politique et la capacité à assumer son rôle de leader féminin…

Pour construire le vivre-ensemble comme piste de solutions :

– les principes établis, promus et respectés seront généralement ceux-ci: l’intérêt du groupe au détriment de l’intérêt individuel, l’acceptation mutuelle (au-delà des considérations de race, d’ethnies, de langues, de possessions matérielles ou non, de statut social et de titres), la prise en compte des avis des uns et des autres, le consensus, la tolérance, l’honnêteté, le respect mutuel, l’intégrité, le respect des closes établis, la gestion efficace et efficiente des ressources, la définition objective des priorités…

– des réponses communes et adaptables à chaque spécificité aux problèmes communs rencontrés en tant que jeune femme leader…

Spécifiquement concernant l’école de Vision, elle vient comme une réponse à un problème commun identifié chez toutes les jeunes filles en Afrique : sur le plan de développement personnel, les jeunes filles et jeunes femmes pour la majorité n’ont pas de projets de vie, de rêves ni une vision claire pour leur avenir et ont du mal à s’affirmer et faire émerger le leader en elle. Parmi celles qui disposent de projets de vie, ces projets ne sont pas toujours en accord avec leurs personnalités, compétences et valeurs contribuant ainsi à leur échec. Aussi par manque de confiance en elles-mêmes et évoluant dans un environnement souvent très peu encourageant, avec très peu d’accompagnement, n’osent-elles passer de leurs rêves à la réalité.
Elles manquent également de modèles de femmes auxquelles s’identifier ou des mentors dans tous les domaines (spirituelle, économique, social, politique) qui puissent les accompagner dans leur rêve de vie.

L’École vient donc comme une réponse indépendamment du pays, de la région, de la culture, etc. à trouver des solutions à ces défis tout en sachant que la femme demeure à ce jour la garante de l’éducation en Afrique au-delà des progrès et de la modernité. Elle peut être reproduite dans tous les pays et adaptées à toutes les situations.
Dans une société de plus en plus individualiste, il importe que l’éducation (formelle ou non formelle), inscrive dans ses priorités de développement des programme portant sur le changement de mentalité sur la question, à tous les niveaux et dans tous les milieux pour parvenir à des résultats escomptés en y facilitant l’accès aux jeunes femmes et jeunes filles à ce genre d’initiatives en vue d’en faire des leaders équilibrées et épanouies pouvant contribuer au développement du continent à côté des hommes pour un développement harmonieux ».
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Rendez-vous à Abidjan en juillet et août 2019!! A très vite !!


29 octobre 2019
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Moi et les ATIA !!!

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« Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et en faveur des orphelins, je suis Mlle DAKOUO Bessiba Raïssa est diplômée en gestion hôtelière et étudiante en communication.

Attachée à l’éducation de la jeune fille et à l’autonomisation de la femme, je reste convaincue que notre continent ne se fera qu’avec la pleine implication de celle-ci.

Le leadership féminin fait beaucoup parler en ce moment dans nos différents pays, il faudrait que cela devienne une réalité sur le terrain, dans les cercles de prises de décisions, le vivre-ensemble n’en sortira que renforcé puisque dans l’histoire même de nos différents peuples, la femme a toujours été une rassembleuse, trouvant toujours le moyen de donner sa place à chacun des membres de la communauté.La justice, la liberté, la solidarité, la tolérance et l’équité sont des valeurs essentielles à la base de toute société qui se veut évolutive, des valeurs qu’il faut renforcer et les femmes ont un grand rôle à y jouer.

Les Ateliers de l’intégration Africaine seront un rendez-vous du donner et du recevoir, un moment de partage. Nous ferons donc de cette aventure d’intégration africaine, un temps de synergie entre femmes et hommes engagés dans nos sociétés pour booster l’excellence féminine »

Rendez-vous à Abidjan en juillet et août 2019!! A très vite!!


8 octobre 2019
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Moi et les ATIA :  » LEADERSHIP FÉMININ ET ENJEUX DE VIVRE ENSEMBLE »
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L’urgence c’est la femme ! Car c’est elle qui porte le monde.

Je me réjouis que le genre soit au centre des ATIA 2019.
Chaque jour, de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, s’impliquent avec bravoure et efficacité dans la reconstruction de l’Afrique et pour un monde plus juste.

La femme par nature est un leader, car c’est elle qui donne, porte et entretien la Vie. Elle en est le sel.
Il est donc normal et judicieux de célébrer le leadership féminin.
Aujourd’hui plus que jamais nous devons soutenir et encourager l’implication des femmes dans toutes les sphères du management publique et privé, car quand la femme va ! le monde va !
l’Afrique ne saurait ignorer cette réalité.

Peut-on envisager la construction du monde, sans l’implication de la femme ? Non !

C’est en cela que je trouve intéressante la notion du << Vivre du vivre ensemble >> qui sera au coeur de nos échanges à Abidjan. Cette notion sera vaine, sans la femme. Oui ! Encore la femme et toujours la femme ! Car elle représente : l’acceptation, la solidarité, le renoncement, et l’engagement ; des valeurs et des principes inhérents du « vivre ensemble » .

Pour moi les ATIA 2019, constituent une excellente rencontre et une plateforme idéale pour informer, former et éduquer les jeunes leaders du continent afin que l’Afrique recentre l’action de la femme et le vivre ensemble au sein de ses priorités.
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Rendez-vous à Abidjan en juillet et août 2019!! A très vite !!


10 septembre 2019
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De nationalité togolaise, Fouad a l’Afrique dans l’âme. Il a eu l’occasion de participer activement aux ateliers de l’intégration africaine qui se sont déroulés à Abidjan du 31 juillet au 4 août 2019. Dans cet entretien, il nous dit ce qui a été important pour lui pendant cette rencontre d’intégration africaine.

« Nous devons lire, nous éduquer pour nous réapproprier notre culture, notre passé et les assumer ….»

VIA.org : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Fouad : je me nomme Fouad NANFAME, jeune africain de 22 ans, originaire de la province du Togo. Je suis ingénieur en génie civil et membre du Réseau de Jeunes pour l’Intégration Africaine (RJIA), section Togo
VIA.org : Vous venez de participer à une importante rencontre de la jeunesse africaine à Abidjan en république de Côte d’Ivoire, de quoi s’agissait-t-il ?
Fouad : les débats ont tourné autour du leadership féminin et des enjeux du vivre-ensemble. Une rencontre organisée par le  RJIA
VIA.org : Que retenez-vous de cette rencontre ?
Fouad : le leadership féminin est une affaire de femmes et d’hommes, car il s’agit de faire bouger les lignes et redonner aux femmes toute leur place dans la société. Cette intégration voulue et souhaitée par tous ne sera complète que quand la femme africaine y sera totalement associée.
VIA.org : En quoi, de manière spécifique, cette rencontre a-t-elle apporté un « plus » à votre vie de jeune africain ?
Fouad : en écoutant les exploits de ces femmes et de ces reines qui ont marqué l’histoire du continent, je sais désormais que mes sœurs et amies en sont aussi capables pourvu qu’on leur donne les moyens et l’espace pour s’exprimer et agir. Dans tout ce que j’entreprendrai je ferai tout pour impacter au maximum la vie des femmes que je croiserai.
VIA.org : Sur la base de ce que vous avez vécu, avez-vous un message à l’endroit des jeunes de vote génération ?
Fouad : Nous devons lire, nous éduquer pour nous réapproprier notre culture, notre passé et les assumer. Redonner à la femme toute sa place dans la société, car à chaque fois que les deux genres ont été associés, des exploits ont été accomplis.
VIA.org : Un dernier mot ?
Fouad : Ubuntu !

Propos recueillis par JPSY


31 août 2019
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Les Ateliers de l’Intégration Africaine (ATIA) – « Leadership féminin et enjeux du vivre-ensemble » AccueilActualitésActusLes Ateliers de l’Intégration Africaine (ATIA) – « Leadership féminin et enjeux du vivre-ensemble »août 31, 2019Publié par admin-via0Les Ateliers de l’Intégration Africaine (ATIA) – « Leadership féminin et enjeux du vivre ensemble » Le témoignage d’une par…
« …Toi qui me lis et qui pense que ta vie n’a plus de sens, que tes rêves ne se réaliseront jamais à cause de ta position sociale, des traditions, de ta coutume, de ton environnement…. Je veux juste te dire qu’avec volonté, abnégation, tu vas y arriver et cela fera de toi une LEADER respectée et estimée de tous »


26 août 2019
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Parmi les plus grandes mutations que connait notre monde, figurent les transformations que causent les technologies de l’information et de la communication dans les rapports sociaux. L’avènement du « tout-connecté » entraîne même des bouleversements radicaux et provoque chez beaucoup de personnes le désir de suivre le fil d’actualité de l’évolution d’un monde qui impose à chacun la loi du « dis-moi quel réseau social tu utilises, je te dirais qui tu es ». Dans ce contexte, comment une association comme le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA), peut se situer le plus correctement possible ? La réalité est qu’ayant choisi de s’adresser aux jeunes africains, cette génération tête baissée, le RJIA a la mission de parler, de dialoguer avec l’autre en ayant cette tête, toujours plus haute. Pour ce faire, il peut reconnecter la jeunesse africaine avec le panafricanisme et son histoire par ces technologies de l’information qu’elle utilise en permanence, et ce, dans le but de promouvoir les valeurs de cette philosophie politique qui travaille à redonner à l’Afrique sa place dans le monde.
C’est bien connu : la bonne charité commence par soi-même. Par amour pour l’Afrique, n’hésitons pas à défendre ce postulat. Qui mieux que les Africains pour défendre et promouvoir la cause des Africains ? Il se trouve que le monde d’aujourd’hui offre des moyens puissants pour atteindre cet objectif.
En fait, aujourd’hui, même en Afrique, il est difficile de trouver un jeune qui ne soit pas féru, voire « addict » des outils de la technologie. Ces outils se présentent comme des moyens qui facilitent la vie des hommes, qui permettent de briser les frontières géographiques, de créer un monde de la circulation et de la rencontre. Pour parler de dépendance aux TIC, la réponse qu’on donnerait se trouverait dans un souci d’être toujours connecté, d’être toujours « in ». Pour que cela ne se pose plus en termes de problème, la première chose à acquérir, c’est l’indépendance intellectuelle. Comment éviter le mimétisme à outrance qui nous fait oublier les valeurs qu’enseigne la sagesse africaine ? Combien de fois n’avons-nous pas, dans la barre de notre moteur de recherche, saisi le nom d’une icône de la mode française, d’une star hollywoodienne ou d’une vedette orientale, histoire de scruter son actualité et par la suite, procéder à un copier-coller de son mode de vie ?

Disons-nous les choses : l’heure actuelle nous impose, nous jeunes Africains, de ne plus être qu’admirateurs, consommateurs, demandeurs, ou « followers » passifs. Il y a urgence d’une mise à jour des attitudes à partir des imaginaires de notre propre continent. Dans ce concert des nations et même des civilisations, notre partition en tant qu’Africains et citoyens du monde – dans le cas d’espèces – serait d’être acteurs, producteurs, bref, des jeunes capables d’offrir à l’Afrique la possibilité de tirer profit des nouvelles technologies au bénéfice du développement du continent. De plus, tant qu’à être « in », pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Il est possible de <em>promouvoir le panafricanisme en un clic.</em> Disons que c’est le défi que nous lançons au RJIA : utiliser les réseaux sociaux pour faire valoir les idéaux les plus nobles du panafricanisme. En amont, peut-être que la préoccupation de tout jeune africain devrait être de situer l’Afrique dans son rapport au reste du monde, dans une logique de gagnant-gagnant, de win-win, comme disent les anglo-saxons. Une telle manière de se situer n’empêche pas la reconnaissance mutuelle de particularités et des singularités, ni le respect des autres. Il faudrait donc réinitialiser tout le système d’échanges entre les autres et nous, entre l’Afrique et le reste du monde. C’est une question de stratégie géopolitique, afin que l’Afrique ne continue pas à être à la marge dans la marche du monde.

De manière concrète, les petits gestes quotidiens de notre « time-killing », pourraient, à compte-gouttes, faire naître un océan de personnes qui pensent, respirent, vivent en mode « Afrique ».  On pourrait déjà entrevoir, avec le RJIA, la démarche du micro blogging, en créant des communautés sur des réseaux sociaux comme Facebook, Whatsapp, Twitter et consorts. De plus, il y a le « blogging » qui consiste en la création des blogs thématiques présentant le panafricanisme et incitant de nombreuses personnes à adhérer à ses principales valeurs. Enfin, il faudrait créer des « influenceurs web » qui seraient de véritables « geeks » sur le panafricanisme, en défendant cette idéologie dans des fils de discussions, car la bonne charité commence par soi-même.
Au final, c’est, en fait, cela que j’appelle le panafricanisme en un clic… on like et on partage.

Lynda Sibafo
Journaliste/Cameroun



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



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