2020 août

22 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Steve COMPAORE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Steve COMPAORE. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Steve Compaoré : Je m’appelle Steve COMPAORE, je suis étudiant en fin de formation Master en génie civil à l’université d’état de génie civil de Moscou en Russie. Je suis membre du RJIA, section du Burkina, depuis 2015. J’ai participé à l’édition de 2015 des V.I.A au Sénégal.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

S. C.: Ce sont mes études qui me préoccupent actuellement. J’y accorde de l’importance pour les raisons suivantes : je voudrais travailler pour le devenir de mon pays et de l’Afrique. J’aimerais voir mon pays rayonner. Pour moi, le développement d’un pays passe par le développement de sa population et le développement du continent par celui des pays qui le composent. J’ai la conviction qu’ensemble, nous parviendrons à relever les défis du continent.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

S. C. : J’ai déjà participé aux VIA et cela m’a beaucoup apporté : la découverte des autres cultures, de l’histoire de l’Afrique, les amitiés nouées avec des jeunes africains, etc. J’ai beaucoup appris aussi de moi-même, de ce que je peux faire pour apporter ma contribution au développement de l’Afrique.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

S. C. : J’aimerais voir le champ de vision du RJIA s’élargir plus encore, avec beaucoup de membres et une grande capacité de mobilisations de la jeunesse africaine.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

S. C. : Mon plus grand rêve pour l’Afrique c’est l’unité. Une unité à la fois politique, économique et sociale. Je rêve d’une Afrique ans frontières et sans ségrégations raciale et religieuses. Je rêve de la fin de la monnaie du franc CFA. Bref, je souhaite l’indépendance totale du continent. L’Afrique n’est pas un champ de maïs, où tout le monde peut, à la récolte, venir prendre sa part.

 


20 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Régine AKIDJETAN.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Régine AKIDJETAN. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Régine Akidjetan : Je suis Régine AKIDJETAN. Je suis de nationalité togolaise.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

R. A. : Je travaille dans une entreprise de BTP en tant que secrétaire comptable à Lomé au Togo.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

R.A. : Je suis membre du RJIA, et trésorière adjointe pour la section RJIA Togo. J’ai participé au Voyage d’intégration de 2012 en Côte d’Ivoire et aux Ateliers de l’intégration africaine en 2019 dans le même pays. Les V.I.A sont des opportunités de rencontre entre les jeunes mais surtout une école où l’on apprend à aimer et à valoriser l’Afrique.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

R.A. : Pour moi les jeunes doivent se presser de participer à ces voyages par soif d’apprentissage sur l’Afrique et non pour faire du tourisme. Nous devons pouvoir intégrer ces voyages dans notre programme de vacances. Les V.I.A doivent se faire comme une académie où on peut ressortir avec des attestations d’éducateur sur le panafricanisme ou sur le thème qui nous rassemble.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

R.A. : Je rêve d’une Afrique libre sur le plan économique et monétaire, forte sur le plan sécuritaire, d’une Afrique avec son propre système éducatif. Je rêve d’une Afrique sans frontière entre les pays. Je rêve d’une Afrique unie car étant unie l’Afrique sera plus forte et plus stable.

 


19 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Habou Oumarou Armayaou.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Habou Oumarou Armayaou. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Habou Oumarou Armayaou : Je suis Habou Oumarou Armayaou dit Arma. Diplômé en Philosophie et Communication, enseignant de philosophie au niveau secondaire à Niamey, activiste et jeune entrepreneur.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

H. O. A : Mon travail et les activités associatives mobilisent actuellement toutes mes énergies. Le travail symbolise pour moi une garantie de la stabilité sociale et économique. Quant aux activités associatives, elles sont pour moi une manière d’apporter une valeur ajoutée à notre quotidien.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

H. O. A : Je suis un des membres actifs du R.J.I.A section du Niger. J’avais eu la chance extraordinaire de participer aux V.I.A au Ghana en 2017. C’était pour moi une rencontre inoubliable, très riche sous l’angle culturel, religieux et intellectuel. J’ai apprécié la rencontre entre jeunes du continent et ceux de la diaspora et les thématiques qui ont animées nos échanges étaient très riches. Initier les jeunes à l’entreprenariat, comme cela a été fait à Accra, est pour moi un gage d’une autonomie durable. La rencontre du Ghana a été le début d’une nouvelle motivation et d’un changement de paradigme en moi, celui de briser les stéréotypes, les barrières religieuses, raciales et culturelles. L’Afrique est riche de sa diversité et sera plus forte quand cette dernière sera mieux exploitée. C’est pour cela que j’adhère à l’idée que véhicule le concept Ubuntu.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

H. O. A : J’aimerais que les V.I.A évoluent plus sous l’angle de rencontres rotatives entre les différents pays africains, pour permettre aux jeunes de mieux se connaître, de savoir les défis qui nous attendent dans un avenir proche ou lointain. Je crois que l’Afrique a réellement besoin de ses filles et fils.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

H. O. A : Je rêve d’une Afrique forte, unie et dynamique. Merci aux initiateurs des Voyages d’intégration africaine.

 


18 août 2020
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 [Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Félicité Mayi BOMBONNE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Félicité Mayi BOMBONNE. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Félicité Mayi Bombonne : Je me nomme Félicité Mayi BOMBONNE. Je suis médecin actuellement en spécialisation en anatomie et cytologie pathologiques. En dehors de ma profession, je m’intéresse au commerce et j’aimerais bien me lancer dans le social, notamment dans les questions de santé des populations vulnérables.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

F. M. B. : J’ai participé à la 2ème édition des V.I.A au Mali. C’était une expérience très enrichissante qui m’a permis de voir les autres pas trop différents de moi et de comprendre que l’Afrique est UN. Nos cultures sont remplies de sagesses que nous devons apprendre à connaître. N’oublions pas les sages paroles d’Amadou Hampâté Bâ, c’est bien enraciné en nous-mêmes, que nous pourrons sans crainte et sans dommage nous ouvrir vers l’extérieur, à la fois pour donner et pour recevoir.

Grâce aux R.J.I.A et aux V.I.A, je me suis fait des amis, burkinabé, maliens et togolais. J’attends de m’engager un peu plus au service de ce beau réseau qu’est le R.J.I.A. Je salue, au passage, le père Jean-Paul Sagadou pour tout le travail abattu et je soutiens tous les jeunes déterminés derrière lui. Enfin, je n’oublie pas que c’est dans le cadre des V.I.A que j’ai rencontré mon mari, l’homme avec lequel je vis. Donc, c’est un vrai bonheur, ces VOYAGES !

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

F. M. B. : Les V.I.A vont certainement se poursuivre et l’objectif sera atteint, celui de l’intégration des peuples africains. La pandémie a voulu mettre une pause aux activités physiques, mais les réseaux sociaux nous font voyager et probablement que d’ici là nous pourrons reprendre nos traversées du continent.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

F. M. B. : Mon rêve est de voir tous les États africains formés les ÉTATS-UNIS D’AFRIQUE, où tous seront appelés Africains et contribuer ensemble à l’Indépendance « vraie » de L’AFRIQUE.


17 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009 – Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Sandrine : Je suis Sandrine! Membre du RJIA Burkina depuis 2014. J’aime l’Afrique et je suis passionnée des thématiques culturelles. Je suis Comptable de profession. J’habite Ouaga!

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Sandrine : Actuellement, mes énergies sont beaucoup plus mobilisées vers la famille. Surtout étant jeune maman, je me consacre beaucoup plus à la famille. Ensuite il y a le travail professionnel, où j’ai pas mal d’activités en ce moment.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Sandrine : Actuellement, je suis secrétaire adjointe du bureau du RJIA Burkina. J’ai eu à participer à la 6e (Dakar) et à la 7e (Accra) édition des VIA. Ces voyages m’ont formé sur le plan intellectuel, culturel et social. J’ai appris qu’il faut aller à la rencontre de l’autre pour mieux le connaitre et mieux l’accepter tel qu’il est, avec sa différence. J’ai appris que l’on peut vivre en Afrique comme si l’on était tous dans un même pays, voyager, manger, s’habiller malgré la diversité des cultures.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

Sandrine : J’aimerais que les VIA aient un siège où se tiendra une grande rencontre chaque deux ans, dans un autre cadre que les Voyages d’intégration africaine. J’aimerais que les VIA rassemblent encore plus de jeunes du continent de tous les horizons, aussi bien ceux de l’Afrique de l’ouest que ceux des autres parties de l’Afrique, et bien sûr, les jeunes de la diaspora. Je garde en mémoire la belle phrase de l’historien congolais Elikia M’Bokolo : « sans l’Afrique, les diasporas africaines n’ont pas d’identité ; sans les diasporas, l’Afrique perdrait de vue aussi bien l’ampleur de sa contribution passée et actuelle à notre monde que l’étendue mondiale de ses responsabilités ».

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Sandrine : Mon plus grand souhait c’est que les africains puissent voler de leurs propres ailes. S’habiller par eux-mêmes, manger ce qu’ils produisent, utiliser leurs propres produits cosmétiques, apprendre leur propre histoire et savoir la valoriser, se défendre par leurs propres moyens, etc. Je rêve également que nos gouvernants utilisent les entreprises publiques pour l’exploitation de nos ressources. Enfin, je rêve d’une Afrique réellement indépendante.


16 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Sylvie BAMOGO /PENCHE!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Sylvie Bamogo /Penche. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Sylvie Bamogo/Penche : Je suis Sylvie Bamogo /Penche, burkinabè résidant en France

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

S. B/P. : Juriste de formation, je suis assistante juridique immobilière pour l’enseigne Gifi. Parallèlement, je fais de la couture, un petit loisir qui me plaît bien et qui me rapporte deux, trois sous, pour les cadeaux de Noël.  Pas de formation ni de cours particuliers en couture reçus, juste de la motivation et avec les tutoriels sur YouTube, on apprend énormément. Une petite parenthèse ici, pour dire à nous les jeunes, que lorsque l’on met de la volonté, on est capable de réussir des choses. Peut-être pas toujours, mais souvent certaines, même sans tous les moyens qu’il fallait à la base. Il faut y croire et oser.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

S. B/P. : Membre du RJIA section Burkina Faso, je n’y occupe pas en revanche un poste de responsabilité particulier. Des 7 éditions des V.I.A, j’ai eu le plaisir de participer à 5 d’entre elles (Benin, Mali, CI, Togo, Sénégal). Je me sens donc bien une des pionnières de cette grande et merveilleuse aventure initiée par le « Fatha » Jean Paul, comme on aime l’appeler, affectueusement. Ces voyages ont été cette belle opportunité donnée aux jeunes de l’Afrique de l’ouest et à moi particulièrement, qui n’ont pas toujours la chance de partir en vacances, de découvrir les pays voisins de leur patrie. Les V.I.A m’ont permis de rencontrer l’autre dans ses croyances et d’apprendre de sa culture au-delà de ce que les livres et les médias enseignent.

Outre ces aspects, ces V.I.A m’ont permis de faire la connaissance de grandes figures de la littérature africaine comme Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, un bonheur de voir en vrai et d’écouter l’auteur de « L’Aventure ambiguë », ouvrage que j’ai lu et relu, commenté et exposé pendant le cursus scolaire. De même, en 2011, au Mali, j’ai pu rencontrer Aminata Dramane Traore, une belle figure de femme africaine qui m’inspire beaucoup.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

S. B/P. : Ces V.I.A sont un tremplin pour la jeunesse Africaine aux fins de la recherche de la meilleure forme d’unité dont le continent a réellement besoin. Je souhaite donc qu’ils continuent toujours et pour toujours ! La jeunesse africaine a besoin de sortir pour découvrir et apprendre encore plus de son continent, afin de penser ce qui serait le mieux pour lui et AGIR !

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

S. B/P. : Et pour finir, je rêve d’une Afrique FIÈRE ! CONFIANTE et AUDACIEUSE ! Fière de ses origines ! Confiante en ses ressources !  Unie et avec de l’audace pour un affranchissement véritable !

 


15 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Maman Djibriki Abdoul Razak.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Maman Djibriki Abdoul Razak. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Maman Djibriki Abdoul Razak : Je suis Maman Djibriki Abdoul Razak, jeune nigérien de 33 ans. Je suis président du parti Ligue Panafricaine Umoja.  Je suis sociologue de formation et informaticien de foncier.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

 M. D. A. R : Mes forces sont orientées vers l’union et le développement des relations sociales des africains. J’essaie de tenir dans l’équilibre ma vie professionnelle et ma vie associative ; d’autant plus que je suis un entrepreneur privé jouissant de beaucoup de liberté et de créativité et surtout d’une autonomie minimale pour la réalisation de certains projets communs.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

M. D. A. R : Je connais le RJIA par ses activités, notamment par les Voyages d’intégration africaine. J’ai été très heureux de participer à la 7ème édition au Ghana en 2017 et je suis allé à plusieurs reprises rejoindre la section RJIA du Burkina pour des activités d’intégration africaine. Je suis consulté d temps en temps concernant les activités.  Les activités du RJIA, comme les voyages, me permettent de découvrir d’autres horizons et d’autres cultures. De nature, j’aime voyager, donc je suis très à l’aise avec les activités du RJIA.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

M. D. A. R : Je souhaite qu’au cœur des V.I.A, les uns et les autres, peu importe leur confession religieuse, continuent à s’accepter mutuellement, pour bâtir ensemble le continent africain. Au-delà de la diversité de nous cultures et de nos spiritualités, nous avons à gagner en assumant nos différences et la variété de nos sensibilités variées. C’est ainsi que nous relèverons les défis du continent.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

M. D. A. R : Je suis animé par une ardente volonté de faire l’unité africaine, et pour cela, je compte avec tous. L’enjeu pour moi est de travailler à la libération de l’Afrique sur le plan social, économique et politique. Cette libération doit être accompagner par la valorisation et la vulgarisation des cultures africaines. Bref, je rêve d’un continent fort qui sait relever ses défis et ceux de la mondialisation.


14 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine- panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Biboubè Reine ADOM’AKO

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Biboubè Reine ADOM’AKO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Biboubè Reine ADOM’AKO :  D’origine togolaise, résidente en France, je suis Biboubè Reine ADOM’AKO. Je suis titulaire d’un Master en administration internationale et gestion de projets.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

B. R. A. : Je suis auto-entrepreneur et je travaille actuellement sur un projet social et solidaire dans l’animation de l’économie locale dans le secteur de l’artisanat en Afrique.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

B. R. A. : Je me sens honorée de me compter en tant que membre du R.J.I.A, car ayant participée au V.I.A de 2011. Pour moi les V.I.A sont un moyen de prouver qu’une unité africaine est plus que possible, aux travers de la fraternité, du partage, de la découverte de l’autre et de l’amour. C’est tout simplement une chance offerte aux jeunes générations de faire mieux que leurs aînés et de réaliser le rêve des anciens.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

B. R. A. : J’espère qu’un jour les V.I.A seront un réseau assez puissant qui pourra s’exporter sur tous les continents afin de donner la possibilité aux afro-descendants de tous les horizons, de se reconnecter aux diverses cultures africaines, mais aussi aux jeunes de toutes les nations de découvrir la vraie Afrique, loin des stéréotypes et préjugés issus de la bibliothèque coloniale.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

B. R. A. : Les États-Unis d’Afrique, tel est mon rêve. Une Afrique autonome et puissante. Une Afrique confiante qui inspire ses fils et filles ainsi que les autres nations du monde. Une Afrique restaurée qui retrouve sa place de berceau de l’humanité.

 


14 août 2020
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Raïssa AMEKO : La jeune femme qui essaie de rendre les choses possibles.

Fondatrice et présidente de l’Association « Woman for Young Women 

Depuis quelques temps déjà, je suis préoccupé par la notion du « possible », par ce qui rend la vie possible, ce qui permet de remettre les choses en perspective, de se remettre debout. Comment vivre notre passé, comment gérer notre présent et nous projeter vers l’à-venir et vers l’avenir ? Vous le savez, notre histoire personnelle ou collective peut facilement devenir impossible à cause des difficultés de la vie et du fait du manque de repères, etc…Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il y a des gens autour de nous, qui travaillent pour que les « choses n’aillent pas dans tous les sens », des personnes qui travaillent pour donner du sens aux choses, pour les rendre possibles, pour redresser là où ça semble tordu. Raïssa Ameko fait partie de ces personnes-là. Conseiller Principal de jeunesse de formation, ayant travaillé pendant une dizaine d’années dans l’administration togolaise dans les secteurs Genre/Égalité homme-femme, Planification/Suivi-Evaluation, Jeunesse et Emploi des jeunes, elle est fondatrice et présidente de l’Association « Woman for Young Women ». Cette association qui a pour mission/vision de susciter une génération de jeunes filles et de jeunes femmes visionnaires, leaders qui bâtissent leur vie autour de leurs rêves ou vision de vie et qui contribuent, de ce fait, au changement social dans leur environnement.  En un mot, elle consacre sa vie à enseigner que « autre chose » est toujours possible. 

Une autre vie est possible

Cette jeune dame, aux allures aristocratiques, mais marquée par une très grande simplicité, a un message pour la jeunesse africaine, en particulier pour la jeune fille africaine. Ce message est le suivant : une autre vie est possible. Elle dit aux jeunes femmes de cesser de marcher courber, de se redresser, de se tenir debout. Elle leur dit que la réalité est faite d’ombres et de lumières et que, malgré tout, la nouveauté peut surgir, même dans une vie troublée, blessée, cassée. Elle leur dit, à partir de son ÉCOLE DE VISION, qu’avec une VISION, chacun et chacune est capable d’écrire, de manière adéquate et nouvelle, une autre histoire de sa vie, une autre chronique, une autre page, un autre chapitre du live de sa vie. Au plus profond de cette jeune dame togolaise est logée une ferme volonté de tracer, pour les autres, les voies et les moyens de repenser sa vie, de la refaire, de la reconstruire, de la transfigurer ou de la reconfigurer, à l’aide de Dieu, tant il vrai que pour elle, Dieu n’est pas, et ne doit pas être un exclu de nos vies. C’est une femme de foi qui vit une spiritualité sans fétichisme. D’ailleurs, les premiers maux qu’elle veut démolir chez les autres, c’est la fatalité et l’impuissance. Pour elle, la femme, la jeune femme africaine – pour ne pas toute personne – est un entrecroisement de possibilités. Chaque jeune femme africaine qu’elle rencontre porte en elle une vision, c’est-à-dire un horizon du possible. Il n’y a donc pas de fatalité, ni de déterminisme. Il faut avancer ! N’est-ce pas un message adressé à toute à l’Afrique ?

Un message pour l’Afrique

A travers son ÉCOLE DE VISION, Raïssa nous dit que ce qui manque à l’Afrique, c’est une VISION. Elle nous dit qu’il y a trop de discours qui brouillent les pistes pour beaucoup de jeunes et que nous sommes en attente de « prophètes » et de visionnaires. Oh ! le type de prophètes qu’elle réclame, ce ne sont pas ceux qui crient jour et nuit dans les coins et recoins de nos villes, s’autoproclamant envoyés de Dieu. Le cri de ces gens-là débouche le plus souvent sur une annexion de Dieu au profit de leurs propres intérêts. Pour Raïssa donc, le prophète, c’est celui qui sait discerner le signe des temps, qui sait scruter et voir les besoins des hommes et des femmes, et qui, partant de là, décide d’agir. Vigilance, lucidité, refus de s’accommoder, capacité d’agir : voilà ce qu’elle semble nous enseigner de l’identité du prophète dont elle est en attente.

Raïssa veut former des leaders pour l’Afrique, des « VISIONNAIRES » pour notre continent. Elle nous dit en particulier que nous pouvons chercher les possibles pour l’Afrique. Le possible, c’est-à-dire le « non-encore », ce qui aspire à être, à devenir. Pour cela, il nous faut des hommes et des femmes visionnaires et pragmatiques. Il y a tant de possibilités enfouies en Afrique, mais malheureusement, certains travaillent à les étouffer. Depuis quelques années, avec courage, et en assumant les difficultés de la vie, de sa vie, Raïssa Ameko élabore les conditions d’éclosion du latent chez des jeunes filles, et travaille à faire naître ce qui a été « empêché » par la famille, par la société et par les évènements de la vie. Pour elle, rien n’est perdu, ni gagné d’avance. Tout est possible et son appel pressant à la jeunesse africaine, à la jeune fille africaine en particulier, c’est de travailler à créer la « nouveauté ». Elle invite chacun et chacune à se poser la question suivante : quel est le pro-jet de la ma vie, quelle est ma VISION ?

 La femme comme « possibilité » pour une autre l’Afrique !

Ce que nous dit la vie de Raïssa Ameko, c’est que les femmes africaines peuvent briser le cercle enchanté de notre monde artificiel et trouble où l’homme les maintient contre ses instincts. Les femmes peuvent bouleverser l’histoire et le destin de l’homme de notre continent avec les VISIONS dont elles sont porteuses. Les femmes peuvent être de nouveaux leviers pour la construction d’une nouvelle Afrique. Du coup, nous pouvons et nous devons rêver d’une société où les femmes pourront collaborer, avec toute la richesse de leur féminité, à la construction de notre continent, un continent fatigué, blessé par le court rationalisme de l’homme, par sa sécheresse de cœur et par la brutalité de son allure. En 1936, le philosophe Emmanuel Mounier avait choisi les mots suivants, presque provocateurs,  comme titre d’un de ses textes : « la femme aussi est une personne ».  C’est une évidence : la femme aussi est une personne et c’est peut-être de son côté que nous pourrons retrouver ce que le philosophe appelle « les valeurs premières d’un humanisme intégral ». Cela dépendra aussi de la façon dont les nouvelles générations vont penser la place de la femme dans le projet de la construction de l’unité de l’Afrique. « L’assujettissement de la femme et les intérêts qui y sont liés, écrit Joseph Ki-Zerbo, ont verrouillé sa condition depuis la nuit des temps dans des préjugés, des idéologies et des mythes fondateurs ». C’est cela qu’il faut déconstruire. L’Afrique reste un continent dépecé, désintégré. Les femmes peuvent lui redonner à nouveau ses membres en favorisant son unité, son intégration.

A l’écoute du soupir des femmes africaines.

En fait, parce que le « soupir d’une femme s’entend plus loin que le rugissement du lion », nous sommes invités à être attentif aux actions que mènent un certain nombre de jeunes femmes africaines actuellement sur le continent. Leur liste est longue…Elles s’appellent Raissa Ameko, mais aussi Alice Goza, Berthe Yabah, Edwige Adjo Mensah, Hamdiya Katchirika, Bessi Dakouo, Juliette Bakyono, Melina Seymour, Myriam Kalidanse, Victoria Ahoueli, Iden, Andréa, Nadia Anewone, Nathalie Traoré, Dorcas Tapsoba, etc…En elles toutes, bouillonnent des « rêves éveillés » ainsi qu’un profond désir de vouloir-vivre-autrement, de faire autrement. Il semble que lorsqu’une personne perd l’envie de vivre, c’est à ses proches qu’il revient de lui redonner de l’espoir. Voilà, ce que, modestement, Raïssa et tant de jeunes femmes sur le contient, tentent de faire pour les personnes qui sont autour d’elle.

 

 

Bref, pourquoi donc j’écris tout cela ? Eh bien, parce qu’il y a exactement un an, en août 2019, à Cotonou (Bénin), puis en septembre 2019 à Dapaong (Togo), avec Raïssa, nous avons essayé, ensemble, de faire rêver quelques jeunes filles et jeunes garçons aux histoires de vie très compliquées, nous avons essayé d’élever leur esprit, de mobiliser leur énergie pour leur redonner le goût du possible, des possibles. Je tenais alors, sur cette plateforme des Voyages d’intégration africaine, à lui rendre hommage pour ce qu’elle fait, malgré les difficultés de la vie. #Ubuntu !

Jean-Paul Sagadou


13 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Mariama COULIBALY.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Mariama COULIBALY. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Mariama Coulibaly : Membre du Réseau de Jeune pour l’Intégration Africaine (R.J.I.A) ; mon nom est Mariama Coulibaly. Je suis engagée dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme, ainsi que dans la promotion du panafricanisme. Ivoirienne, je suis diplômée en Sciences Juridiques et en Action Humanitaire.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

M. C. : Les activités professionnelles et associatives mobilisent mes énergies actuellement. Honnêtement, les activités associatives mettent des couleurs à ma vie car elles m’aident à briser la routine professionnelle quotidienne. Avec la crise sanitaire, le P. Jean Paul SAGADOU, initiateur des VIA a initié des Ateliers Ubuntu (ATU). Ces ateliers sont très instructifs et mobilisent mes énergies et j’avoue que c’est passionnant !

J-P. S : Dans ton pays, assumes-tu des responsabilités au sein du RJIA ? Tu as déjà participé aux VIA.  Quel regard portes- sur cette activité et qu’est-ce que ça apporté ta vie ?

M. C. : Oui, les membres du RJIA de mon pays ont bien voulu me confier la gestion de la coordination de la section RJIA de la Côte d’Ivoire. J’ai déjà participé aux VIA. Je porte un regard très positif sur cette activité, car elle m’a beaucoup apporté. Les VIA ont changé ma vision sur l’avenir de l’Afrique et ce changement de regard m’a permis de prendre conscience de qui je suis grâce à ce que les autres sont ; et aussi du potentiel que je possède. Lors de ces voyages, je me suis rendu compte de la portée et de tout le sens du concept UBUNTU. Un mot de 6 lettres qui a chamboulé positivement ma vie et a renforcé ma fierté en tant qu’africaine. J’ai réalisé le sens véritable du don de soi pour voir l’autre heureux, parce que je le suis.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

M. C. : Je souhaiterais voir évoluer les VIA sur tout le continent, qu’ils ne se limitent pas seulement en Afrique occidentale francophone, afin qu’ensemble (jeunesse africaine) nous soyons unis et fort pour construire un monde de l’en-commun.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

M. C. : J’en ai tellement ! Mais je n’en citerai que quelques-uns. Je rêve d’une Afrique fière de ce qu’elle est pour ses fils et filles et pour le reste du monde. Je rêve d’une Afrique unie, organisée et sans frontières. Je rêve d’une Afrique autonome et libre économiquement. Je rêve d’une Afrique nouvelle avec une intégration économique et culturelle entre les nations. Je rêve d’une Afrique avec une nouvelle génération consciente qui lutte ‘main dans la main’ pour construire son avenir et amorcer son développement.

 



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



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