2020 août

12 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de SAMPO Boris Ulrich!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de SAMPO Boris Ulrich. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

SAMPO Boris Ulrich : Je suis SAMPO Boris Ulrich Péguedwendé. Ayant eu un MBA en audit contrôle de gestion à l’ISM Dakar, je poursuis mes études afin d’obtenir le diplôme d’expertise comptable.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

S.B. U. : Actuellement toute ma concentration est focalisée sur la préparation de l’expertise comptable. La priorité est donc donnée à mes études.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

S. B. U. : Auparavant je participais aux activités du RJIA, dont certaines activités du bureau à Ouagadougou. J’ai participé aux VIA à Dakar en 2015. Ce séjour d’intégration au Sénégal m’a donné l’occasion de participer à des panels où j’ai beaucoup appris des défis que l’Afrique doit relever pour son développement. J’ai en particulier apprécier l’idée véhiculée par les V.I.A, selon laquelle les religions et les ethnies doivent être des atouts et non des freins au devenir du continent. Lors de ce voyage, en 2015, j’ai appris à connaître les cultures du Sénégal et cela m’a ouvert l’esprit.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

S.B. U. : Je pense que les V.I.A doivent être davantage sur le continent. Peut-être faudra multiplier les initiatives en matière de communication : des émissions publicitaires à la radio, à la télévision dans différents pays africains, mais aussi dans les établissements scolaires et universitaires. Il faudra aussi donner la possibilité à plis de jeunes du continent de participer à cette activité citoyenne importante.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

S. B. U. : Je rêve notre génération se mette au devant et prenne le devant des choses. Il faut que :

-l’Afrique devienne une grande puissance;

– Tout Africain  doit pouvoir voyager à travers tous les pays avec juste une carte d’identité à un prix abordable;

– La monnaie utilisée doit unique; et il faut que l’Afrique ait un président.

 


11 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Pascal SAGADOU.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Pascal Sagadou. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Pascal Sagadou : Je suis Pascal SAGADOU. Burkinabé, je suis actuellement Professeur de Philosophie au Lycée.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

P.S. : Actuellement, en dehors de l’enseignement de la philosophie, j’accompagne une section de la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC) en tant que Conseiller Technique. Je suis le coordinateur du RJIA et membres de quelques autres associations.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA) et que représentent les V.I.A pour toi ?

P.S. :  J’ai participé à toutes les éditions depuis 2011. Les V.I.A sont une formidable promesse d’avenir pour ceux qui aiment et ont confiance en l’Afrique. Ils sont une sorte d’antithèse du pessimisme trop grand qui gagne le cœur de beaucoup de jeunes du continent. Les V.I.A nous apprennent alors l’espoir, non candide, mais l’espoir qu’ensemble on ne peut pas échouer. C’est pourquoi pour moi, les V.I.A se présentent comme un vaste projet éducatif dont le but est de décoloniser les esprits embrigadés par les discours négatifs sur l’Afrique, d’extirper de chaque jeune africain cette tendance à abandonner la lutte pour une véritable libération et une unité Africaine. En terme d’acquis, je pourrai souligner la découverte et la connaissance de l’autre dans sa culture (danse, musique, cuisine, habitudes), la découverte des sites touristiques et culturels (musées, édifices religieux, etc.), la rencontre de grandes personnalités, d’hommes de culture, d’histoire et de sciences, des partages d’expériences et d’échanges entre jeunes d’éducations différentes, de grandes amitiés nouées entre jeunes, la connaissance d’autres pays, etc. Avant tout, grâce au V.I.A, j’ai acquis une formation solide sur divers domaines tels que le dialogue interreligieux, l’entreprenariat à l’africaine, la décolonisation des savoirs, etc.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

P.S. : Je voudrais que les V.I.A puissent rassembler encore plus de jeunes.  Que les jeunes de tous les autres pays de l’Afrique puissent participer. Que les V.I.A puissent être des lieux où les jeunes font des projets qui s’exécutent dans les différents pays. Je souhaite que les V.I.A intègrent la dimension politique dans la formation des jeunes et les participants à ce type de voyage, n’hésitent pas à faire des recommandations à transmettre aux gouvernements et aux institutions de l’intégration africaine.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

P.S. : Je rêve d’une Afrique qui crée un système éducatif et son cadre de référence à partir des savoirs endogènes.  Je rêve d’une Afrique qui définit ses propres priorités et son propre modèle de développement. Je rêve d’une Afrique qui accepte son passé et qui assume le présent.

 

 


10 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Bintou Hafsatou OUEDRAOGO !

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Bintou Hafsatou OUEDRAOGO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

 Bintou Hafsatou Ouédraogo :  Je me nomme Bintou Hafsatou OUEDRAOGO ; Je suis enseignante, de nationalité burkinabè et je réside à Ouagadougou au Burkina Faso.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

B.H. O. : Actuellement, je poursuis des études de Master en Diplomatie et Relations Internationales, en même temps que j’enseigne l’anglais. Ces études ont pour but de m’aider à appréhender les relations internationales et d’avoir une compréhension et une réelle connaissance des enjeux géopolitiques et géostratégiques qui animent nos sociétés. La notion de relations internationales est très bénéfique et importante pour quelqu’un qui tend à embrasser une carrière internationale. Cependant, sur le plan associatif, au sein du R.J.I.A, je suis en train d’expérimenter mes compétences en occupant le poste de chargé de relations extérieures.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

B.H. O. : Au Burkina Faso, je suis la chargée de relations extérieures du RJIA. J’ai participé à la 7ème édition des V.I.A à Accra (Ghana) en 2017. Si cette activité n’existait pas, il fallait la créer car elle donne tout un sens à la notion d’intégration et d’union que nous prônons au sein du réseau. Ce voyage d’intégration m’a apporté beaucoup. Ce fut des instants de découverte, de rencontre, de partage et surtout d’éveil de conscience par rapport à la situation de l’Afrique. Ce V.I.A au Ghana a suscité en moi une grande soif de découverte de l’Afrique et a ouvert mon esprit aux valeurs et aux identités culturelles en Afrique. A cette 7ème édition, nous sommes allés à la découverte du Ghana, de l’histoire de Kwamé NKrumah, figure historique, très emblématique du panafricanisme qui a su captiver et forger notre attention quant à la nécessité et à la responsabilité de chaque Africain à bâtir le continent. Je ne cesse de me nourrir de ce que j’ai appris au V.I.A du Ghana.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

B. H. O. : J’aimerais voir les V.I.A demeurer une activité principale du R.J.I.A. Je souhaite que de nombreux jeunes puissent participer à ce type de rencontre, ce qui leur permettra de briser les frontières tant territoriales, linguistiques, ethniques que culturelles. Je souhaite que les V.I.A puissent continuer leur aventure, car ils permettent la rencontre, la découverte, l’ouverture d’esprit, l’éveil de conscience de la jeunesse Africaine et surtout parce qu’ils sont une voie sûre vers notre rêve d’unir l’Afrique. Entre autre, pour qu’elle demeure et perdure, il faudra bien qu’elle puisse respecter ses engagements quant à son déroulement tous les 2 ans. Mon plus grand souhait est les V.I.A puissent s’autofinancer, afin que nous puissions visiter tous les pays d’Afrique dans les 20 années à venir et mobiliser le maximum de jeunes pour une réelle acceptation et prise de conscience de nos valeurs, de nos réalités, de nos potentialités africaines et partant, de faire l’unité du continent.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

B. H. O. : Mon panafrican dream est de voir une Afrique unie qui s’auto-suffit, principalement sur le plan alimentaire. Je rêve d’une Afrique où on produit et consomme « africain », sans faire usage de produits chimiques qui polluent notre environnement. Nous avons le devoir d léguer aux futures générations un écosystème sain.

 


9 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Jean-Valère Lamègou Kouwama!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Jean-Valère Lamègou Kouwama. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Jean-Valère Lamègou Kouwama : Je suis Jean-Valère Lamègou Kouwama. Je suis religieux assomptionniste, journaliste de formation. Je fais actuellement des études de théologie au Centre Sèvres de Paris. Et dans ma congrégation, je rends service à la commission communication de notre province. J’ai découvert les Voyages d’Intégration Africaine depuis 2009 et en 2010, j’ai eu la chance de participer au Bénin à la deuxième édition. Et depuis, je suis resté attaché à cette belle initiative du Père Jean-Paul Sagadou en faveur de la jeunesse africaine. J’ai été beaucoup impliqué ces dernières années dans l’équipe d’organisation des Voyages d’Intégration Africaine.

J.-P. S. : Quels sont les principaux acquis que tu retiens de l’aventure des V.I.A ?

J-V. L. K. : À travers cette aventure interculturelle et interreligieuse, je retiens trois principaux acquis. Premièrement, la « magie de la rencontre » : dans toutes les éditions et activités du R.J.I.A auxquelles j’ai participé, au-delà de la qualité des activités organisées, j’ai toujours été marqué par cette humanité fraternelle que nous formions, au-delà de nos appartenances religieuses ou culturelles. Dans la rencontre, c’est aussi la place de l’intergénérationnel qui m’a permis de rencontrer de grands témoins de l’Afrique et de me nourrir de leur sagesse.

Deuxièmement, c’est la formation humaine et intellectuelle que j’ai acquise au fil des années sur l’histoire de l’Afrique, ses réalités et atouts culturelles, touristiques et socio-économiques. Tout ceci a creusé en moi le désir de contribuer aussi bien par la réflexion et que l’action, au développement du continent. J’ai appris à aimer l’Afrique et à me battre pour la rendre belle, vivable et viable, dans la solidarité et la synergie avec d’autres jeunes.

Le troisième acquis est en lien avec ma vocation de religieux assomptionniste. Dans la famille religieuse des assomptionnistes, nous nous définissons comme des hommes de communion, travaillant pour l’unité à travers l’œcuménisme et le dialogue interreligieux. Cette aventure des V.I.A est pour moi le lieu pour rendre féconde ma vocation religieuse en tant que bâtisseur de ponts entre les peuples, les cultures et les religions. Ensemble, nous apprenons à nous aimer et à vivre l’idéal africain de l’Ubuntu.

J.-P. S. : Quels rêve portes-tu pour les V.I.A ?

J-V. L. K. : Plus qu’un rêve, je nourris le désir de voir l’aventure des Voyages d’Intégration Africaine poursuivre son chemin en se propageant dans tout le continent africain et pourquoi pas dans les Antilles et les Caraïbes ! Je rêve que nous puissions organiser un jour les Journées Africaines de la Jeunesse avec les jeunes du continent et ceux de la diaspora africaine dans le monde. Notre jeunesse a du potentiel et les V.I.A sont un souffle qui nous permettent de faire décoller notre chère Afrique.

Vive le RJIA. Vive les VIA. Ubuntu !


8 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Marie Rosalie DIOH!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Marie Rosalie DIOH. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

M. Rosalie DIOH : Mon nom est Marie Rosalie DIOH. De nationalité sénégalaise, je suis une fille ouverte, assez active, expressive et remplie d’énergie (qui dérange un peu certains). Je peux aussi être assez exigeante envers moi-même et mon environnement, si cela est nécessaire.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

M.R.D. : Essentiellement le travail professionnel. Titulaire d’un master en marketing/communication, je suis agent de banque. Je suis engagée aussi dans la vie associative, notamment au sein de ma paroisse, où j’ai appris à faire face à la vie, au travail d’équipe, à l’organisation d’évènements, etc. Tout cela fait que finalement, je m’implique dans beaucoup activités et cela me sert aussi énormément dans mon milieu professionnel comme dans mon cadre de vie.

J-P. S : Dans ton pays, assumes-tu des responsabilités au sein du RJIA ? Tu as déjà participé aux VIA.  Quel regard portes- sur cette activité et qu’est-ce que ça apporté ta vie ?

M.R.D. : Je n’assume pas de responsabilités particulières au sein du RJIA au Sénégal. Je travaille à faire connaître le RJIA et ses activités. Quand le temps me le permet, j’assiste à des activités/conférences qui ont le même objectif que le RJIA, à savoir l’unité africaine sous ses différents plans (économiques, sociologiques, culturelles, politiques…). J’ai participé aux V.I.A en 2015 au Sénégal et au Ghana en 2017, et j’étais présente aux Ateliers de l’intégration africaine (A.T.I.A) en 2019 à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Toutes ces évènements m’ont permis de rencontrer des jeunes d’autres pays et cultures et les échanges que j’ai eus m’ont enrichi et ont fait naître en moi des projets en cours de réflexion (Je pense par exemple à ce que m’ont appris les ateliers d’entreprenariat animés par Ken Kakena à Accra en 2017). Je note avec fierté que grâce aux V.I.A, j’ai rencontré de grands intellectuels, tels que Felwine Sarr, Amzat Boukari, etc. En 2017, au Ghana, j’ai eu aussi l’immense bonheur de rencontrer des jeunes de la diaspora. Ensemble, nous avons pu décoloniser nos préjugés et avons appris à connaitre les réalités de nos vies. Enfin, aux Ateliers de l’intégration africaine (ATIA) à Abidjan, j’ai beaucoup appris autour du thème : « Leadership féminin et enjeux du vivre-ensemble». Là, aux ATIA, je me suis rendu compte que le leadership ne se limitait pas à la politique et au combat mené pour différentes causes, mais aussi au fait d’être capable de surmonter les épreuves de la vie, de reprendre gout et de se fixer l’objectif de ne jamais se laisser abattre. Cela m’a redonné espoir et m’a permis de savoir que même dans mon entourage je peux être cette femme leader.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

M.R.D. : L’évolution des V.I.A se fait lentement et surement et j’apprécie cela, ne rien forcer, mais travailler à aller de l’avant. L’enjeu est de se donner des bases solides. Je pense que dans les années à venir, les V.I.A feront partie des vacances citoyennes de chaque pays (avec vraiment l’appui des grandes organisations Africaines et de chaque État), afin que les jeunes puissent se rencontrer, créer des liens mais surtout s’unir pour l’avenir de notre continent. Je crois qu’on sort des VIA toujours avec un bagage en plus qui peut être mis au profit de notre continent.

 J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

M.R.D. : Je rêve d’une Afrique qui s’aime et aime son histoire d’abord, je rêve d’une Afrique unie qui ne s’apitoie plus sur son sort mais qui est battante, une Afrique qui enrichie l’autre non pas grâce à ses ressources naturelles mais de ses valeurs, une Afrique où religions et cultures dialoguent pour le bien de tous.

 

 


7 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Éric Kwasi DOUGBLO!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Éric Kwasi Dougblo. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Éric Kwasi Dougblo :  Je m’appelle Éric Kwasi Dougblo. Je suis né au Togo et réside actuellement en France depuis quelques années.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

E.K.D. : Je suis un juriste-acheteur, en charge de la passation des marchés publics à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (R.J.I.A)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

E.K.D. : J’ai participé à trois éditions des V.I.A: 2012 (Côte d’Ivoire) ; 2013 (Togo) et 2015 (Sénégal) et j’ai eu le privilège de participer à la préparation de l’édition de 2015, une expérience inoubliable. Les V.I.A ont été pour moi une matérialisation à petite échelle de ce que je voudrais voir se concrétiser à grande échelle pour l’Afrique de demain.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

E.K.D. : Je voudrais bien voir le périmètre des V.I.A s’élargir davantage. Je souhaite bien des jours heureux aux V.I.A. L’initiative est noble. Un clin d’œil au père Jean Paul Sagadou !

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

E.K.D. : UNITÉ !!! A mon sens c’est le plus noble des rêves que je voudrais enfin voir se réaliser pour mon Afrique chérie.

 

 


6 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Abdoulaye COMPAORE!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Abdoulaye COMPAORE. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Abdoulaye Compaoré :  Je me nomme Abdoulaye Compaoré, je suis de nationalité Burkinabè résidant à Ouagadougou, et je suis Financier-Comptable de formation.

J-P. S. : Qu’est ce qui mobilise actuellement tes énergies dans la vie ? (Travail, activités professionnelles, associatives, etc.)

A.C. : Aujourd’hui, mes occupations sont d’ordre professionnel et associatif. S’agissant de mes activités professionnelles, je suis depuis quelques années en charge des finances et de la comptabilité d’un projet dans la Coopération Technique internationale au Burkina Faso, ce qui m’amène à travailler dans un environnement multiculturel, donc à avoir un brassage avec des frères africains d’autres nationalités ainsi que des collègues et amis venant d’autres continents. Pour mes occupations associatives, je suis membre du Réseau des Jeunes pour l’Intégration Africaine (R.J.I.A) section Burkina Faso et je suis également membre fondateur d’un bureau de jeunes religieux musulmans.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (R.J.I.A)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

A.C. : Au sein du R.J.I.A section Burkina Faso, j’occupe le poste d’Adjoint chargé des projets et programmes dans le bureau dont le mandat est en cours. Responsabilité que j’assume avec fierté au regard de la considération et de la confiance qui m’a été accordée par les membres du R.J.I.A. Avec ce poste, je pense contribuer à l’atteinte des objectifs que s’est fixés le bureau pendant son mandat. Du reste, j’ai déjà pris part aux Voyages d’Intégration Africaine (VIA), c’était à la 7ème édition qui s’est tenue à Accra au Ghana du 04 Août au 14 Août 2017. Je tiens à féliciter l’initiateur des V.I.A, le père Jean Paul SAGADOU et toute sa congrégation pour cette belle initiative. L’idée que je me fais sur les V.I.A est que, à l’instar de plusieurs autres activités de ce genre, ils ont une grande dimension éducative. Mais la particularité de ces V.I.A réside dans le fait que cela constitue des opportunités de découvertes culturelles interafricaines. Ce sont aussi et surtout des moments de rencontres de la jeunesse africaine, des moments mis à profit pour se pencher sur le travail de conscientisation. Également, les V.I.A favorisent un dialogue inter-religieux et interculturel ; tout ceci permet un rapprochement des peuples africains, de nourrir l’esprit et l’envi d’une intégration africaine véritable.   

Je dois avouer que les V.I.A ont beaucoup apporté dans ma vie. Lors de ces voyages, des ateliers et des sessions de travail en équipe sont organisés afin de traiter certains sujets relatifs au développement de notre continent de même qu’à l’intégration africaine dans son ensemble. Dans ce cadre, je peux dire que ça été pour moi des moments de prise de conscience sur les défis de la jeunesse africaine ; j’ai beaucoup appris sur les panafricanistes qui ont lutté pour la liberté ainsi que l’intégration de nos peuples, ce qui a façonné l’histoire de notre continent. Participer aux V.I.A m’a permis de voir autrement le développement de l’Afrique à savoir que j’ai maintenant une vision qui me permettra de mener des actions concrètes en faveur du processus de l’intégration africaine. Enfin, les V.I.A m’ont permis de me rendre compte que je ne peux rien sans les autres et que les autres, peut-être n’y parviendront pas sans l’unité et la volonté de tous.

J-P. S : Dans quel sens voudrais-tu voir évoluer les VIA ?

A.C. : La jeunesse africaine doit travailler à l’émergence de la citoyenneté africaine pour que les africains se sentent citoyens n’importe où sur le continent. Pour cela je souhaiterais voir les V.I.A s’ouvrir et se tenir dans les autres parties du continent afin de continuer à jouer son rôle d’éveil de conscience. J’aimerais également que les V.I.A se voient accompagner par des leaders d’opinions, de mouvements associatifs ainsi que des leaders politiques progressistes du continent qui incarnent la vision de l’intégration africaine.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

A.C. : Je rêve d’une nouvelle Afrique, une Afrique débout qui tient son destin en main, d’une Afrique digne et fière. Je rêve d’une nouvelle Afrique d’où partira de jeunes leaders, libres et dignes qui impacteront le monde à l’image de Thomas SANKARA, de Kwame NKRUMAH et de Patrice LUMUMBA, je rêve surtout d’une Afrique d’actions. Je pense que la réalisation de ces rêves passera par les reformes de notre système éducatif et la formation c’est-à-dire changer notre curricula, transformer notre façon de penser et comment nous agissons.

 


5 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Anne Natacha BAMOGO !

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Anne Natacha BAMOGO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Anne Natacha Bamogo : Je suis Anne Natacha BAMOGO. Je travaille dans une agence de communication actuellement et je suis membre de deux associations qui militent pour la valorisation de l’Afrique.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le R.J.I.A ?

A.N. B : Dans mon pays, le Burkina Faso, je suis membre du Réseau de Jeunes pour l’Intégration Africaine (R.J.I.A) et je suis chargée de communication dans le bureau régional.  J’ai participé à 6 éditions des voyages d’intégration africaine (VIA) sur 7 éditions organisés depuis 2009. Autant dire que je suis une habituée de cette belle activité.

J-P. S. : C’est quoi qui t’attire dans ces V.I.A pour que tu participes presque à toutes les éditions depuis le début ?

A.N. B : Si j’ai continué à participer à ces voyages, c’est parce que j’ai vu cette activité comme un tremplin pour moi, et pour la jeunesse africaine en général, vers une ouverture au monde, une découverte de nos cultures en Afrique, une découverte de la sous-région ouest africaine et enfin un moyen de penser ensemble, et autrement, la construction d’une Afrique unie où il fait bon vivre.

J-P. S. : Au-delà de ce que tu viens de partager, voudrais-tu mettre l’accent en particulier sur ce que ces V.I.A t’ont apporté ? 

A.N. B : Les V.I.A m’ont permis de découvrir une partie de l’Afrique de l’Ouest. Grâce à ces voyages, je suis allé au Togo, au Bénin, au Mali, en Côte-d’Ivoire, au Sénégal et au Ghana. Ce n’est pas rien. Et ce n’était pas que du tourisme. En effet, avec les V.I.A, j’ai pu me former à diverses thématiques en lien avec les questions essentielles pour notre continent : la démocratie, la citoyenneté, la réconciliation, le panafricanisme, etc…Bien plus, l’occasion m’a été offerte de partager ma culture aux autres et de connaître la leur. Vraiment, du point de vu intellectuel, j’ai beaucoup appris sur l’Afrique grâce aux ateliers et conférences qui ont lieu pendant ces V.I.A et cela est venu compléter ma formation scolaire et universitaire. J’ai aussi fait des rencontres de personnalités que je n’aurai jamais sans doute pas rencontrées si j’étais restée chez moi. Je pense à l’intellectuel béninois décédé récemment, Albert Tevoedjire, à l’écrivain Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, etc. Bref, grâce aux V.I.A j’ai, aujourd’hui, une plus grande connaissance de l’Afrique, une ouverture d’esprit encore plus grande et je me suis fait de nombreux amis.

J-P. S. : Comment vois-tu l’avenir pour les V.I.A ?

A.N. B : Je souhaite que ces voyages continuent et qu’ils puissent constituer un canal plus formel pour les jeunes désirants étudier dans un pays de la sous-région autre que le leur.

J-P. S. : Un rêve pour l’Afrique ?

A.N. B :  Je rêve d’une Afrique qui se replonge dans ses imaginaires et ses symboles pour apporter sa part au devenir de notre monde. Je rêve que les africains accordent une place importante à leurs richesses culturelles, intellectuelles et naturelles. Je pense que c’est en partant de là que les africains pourront changer l’image de l’Afrique et continuer à travailler à son développement.

J-P. S. : Merci Anne Natacha Bamogo !

A.N. B : C’est moi qui vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de témoigner des V.I.A qui durent déjà depuis 11 ans !

 

 

 


5 août 2020

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Brice SAMPO !

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui, laissons-nous entrainer par le rêve de Brice SAMPO. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Brice Sampo (B.S) : Je suis Brice Wend-Yam Vivien SAMPO, j’ai 25 ans, je suis étudiant en quête d’un diplôme d’expertise comptable. J’ai eu l’honneur de participer à la 6ème édition des Voyages d’Intégration Africaine au Sénégal.

J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes dans la vie ?

B.S. : Comme je le disais plus haut, je suis actuellement étudiant dans le domaine de l’expertise comptable. J’aspire à la fonction d’expert-comptable. Je donne la priorité actuellement à mes études, du coup, je n’ai pas d’activités associatives particulières. Cela dit, je ne cesse d’éveiller les consciences autour de moi sur l’obligation pour nous Africains de revisiter l’histoire de notre continent. De même, je ne cesse de militer pour une Afrique unie.

J-P. S : Quels sont tes liens le réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA) ?

B. S. : Je suis un membre sympathisant du RJIA. Très constamment en dehors de mon pays, je n’ai guère le temps de suivre les activités de la section RJIA de mon pays. J’ai eu le bonheur de participer aux voyages d’intégration africaine (V.I.A) qu’organise le RJIA. C’était en août 2015 au Sénégal. Cette activité est clairement celle qui m’a ouvert les yeux sur la nécessité, voire l’obligation, pour l’Afrique de se fédérer afin que les efforts de nos chers aînés panafricanistes, qui ont rêvé d’une Afrique nouvelle, plus forte et plus solidaire, ne soient pas vains. Ce que je retiens de ce VIA en août 2015, c’est que L’Afrique ne pourra être libre que lorsque l’union sera effective.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

B. S.: Déjà, il faut dire que le travail abattu durant les précédents V.I.A est remarquable, d’autant plus qu’à travers cela, des jeunes de divers horizons ont appris à se connaître, à vivre ensemble, à rêver ensemble et surtout à revisiter l’histoire de notre continent. Maintenant pour ce qui concerne l’avenir, j’aimerais que les V.I.A soient plus axés sur des réflexions qui mèneront à des actions fortes dans les différents pays où existe une représentation du R.J.I.A. Il est possible par exemple de mener des actions concrètes dans le sens de l’éveil des consciences en travaillant en étroite collaboration avec les ministères en charge de l’éducation de nos pays pour que soit intégrés dans les programmes scolaires, l’enseignement de l’histoire de notre continent.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

B. S.: Je rêve d’une Afrique stable, où règne la paix, la quiétude. Ce sont les conditions indispensables du développement du continent. Par ailleurs, j’assume, dans la diversité et l’unité de leur point de vue, les rêves de Cheikh Anta Diop, Nkrumah et Joseph Ki-Zerbo, rêves centrés sur une Afrique unie ou autour d’un état fédéral. Je rêve que notre génération crée les conditions d’un environnement qui permette à l’Afrique de tenir sa place sur la scène internationale. La réalisation de ces rêves commencera évidemment par notre capacité à faire de notre continent un espace où on ne parle plus de famine, de terrorisme, de tribalisme et de toutes sortes de fléaux. Si nous rêvons ensemble, cela se réalisera ! J’y crois !

 

 


3 août 2020
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[Faire rêver les jeunes]

#Célébrons le 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Véronique Poropo.

 

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui, laissons-nous entrainer par le rêve de Véronique POROPO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

J-P. S. : Qui est Véronique Poropo ?

Véronique Poropo (V.P) :  Je suis une jeune togolaise, juriste de formation ( spécialité Droit des Affaires). Actuellement, je suis stagiaire dans un service parapublic à Lomé au Togo.

J-P. S. : Quelles sont les activités qui mobilisent actuellement tes énergies ? 

V. P.: Le travail est ce que ce qui mobilise actuellement mes énergies. Étant stagiaire et en quête d’emploi fixe, je donne le meilleur de moi-même dans l’espoir d’un possible recrutement à la fin de mon stage.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de Jeunes pour l’Intégration Africaine (R.J.I.A) ?

V. P. : Je suis membre de la section RJIA du Togo. Cela dit, je n’assume pas de responsabilités particulières au sein du réseau. Bien plus, mes activités ne me laissent guère le temps de participer aux activités organisées par le réseau. Néanmoins, je suis le fil des évènements à travers la plateforme WhatsApp et participe financièrement, dans la mesure de mes possibilités, aux besoins de la section. J’ai eu l’occasion de participer aux V.I.A au Bénin et au Mali et je pense que c’est une très bonne initiative en ce sens qu’elle nous permet d’aller à la rencontre de l’autre et de l’accepter avec ses différences. Nous apprenons en outre que nous avons toujours besoin des autres pour la formation de notre personnalité (« Je suis parce que nous sommes » = Ubuntu). Grâce aux V.I.A, j’ai appris à ne plus porter des préjugés sur les autres. J’ai appris aussi que,quel que soit le chemin que l’on emprunte, on a toujours besoin de l’aide des autres.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

V. P.: Je souhaiterai voir les VIA s’ouvrir d’avantage aux pays anglophones. L’unité de l’Afrique m’importe et pour cela la jeunesse africaine dépasser les catégories laissées par la colonisation pour aller vers plus d’unité, et cela commence dans le type de rencontres qu’organise le Réseau de Jeunes pour l’Intégration Africaine.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

V.P. : Je voudrais voir les Africains se tenir main dans la main pour affronter les difficultés et permettre à l’Afrique de place sa place dans le concert des nations.  Pour finir, un sincère merci au Père Jean-Paul SAGADOU pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour la jeunesse africaine.



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



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