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3 septembre 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Yacoub BITOCHO

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Yacoub BITOCHO. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Yacoub Bitocho : Assistant de recherche au Centre de Droit International et d’intégration Africaine (CDIIA) de l’Université d’Abomey – Calavi (Bénin), je suis Yacoub BITOCHO, titulaire d’un master 2 recherches en droit public fondamental et diplômé ès-lettre en linguistique option communication institutionnelle. Ayant réalisé des travaux universitaires relatifs à l’intégration africaine et facilitateur des voyages d’intégration Africaine (V.I.A) tant au Bénin (2010) qu’en Côte d’Ivoire (2012), il est je suis répondant du RJIA au Bénin. Président Fondateur de l’organisme « RSE BÉNIN », j’exerce mes activités de conseil dans le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et du management responsable.

Jean-Paul Sagadou : Quelles sont les autres activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Yacoub Bitocho : En qualité de responsable d’ONG, je suis un Entrepreneur social qui accompagne les entreprises et ONG dans la formalisation de leur stratégie RSE et de marketing responsable.   Parallèlement, je donne des enseignements dans certaines universités privées au Bénin dans les matières de droit public et droit de communication. Enfin, je suis engagé dans les activités de consultation relatives à l’ingénierie juridique.

Jean-Paul Sagadou : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Yacoub Bitocho : L’organisation de la seconde édition des V.I.A au Bénin en 2010 a nécessité une personne de contact en terre Behanzin. Ma passion de l’intégration africaine et de l’acceptation des différences culturelles a ainsi fait que le choix a porté sur ma personne lors d’une rencontre portant sur le dialogue inter religieux. C’est delà que mon aventure a commencé avec le RJIA. Les V.I.A sont un cadre idéal offert à la jeunesse africaine pour apprendre l’acceptation de l’autre dans la différence et cela est important, car les filles et fils du continent africain sont appelés à construire l’Afrique ensemble. Les voyages permettent de se découvrir et de forger des valeurs à même de construire le continent africain. C’est pour cette raison que, la tolérance interreligieuse est enseignée tout au long du voyage pour amener le citoyen africain à pouvoir vivre avec l’autre, malgré son obédience religieuse ou ethnique. C’est aussi de cette manière que ces voyages forment les citoyens africains du futur.

Jean-Paul Sagadou : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Yacoub Bitocho : Si les V.I.A. ont pour objectif de former les filles et fils du continent africain en les transformant en citoyens capables de contribuer au développement socio-économique du continent, alors les chefs d’Etats de l’Afrique devraient absolument inscrire les V.I.A. dans les programmes de l’Union africaine en soutenant ceux-ci avec un budget subséquent. De cette manière, les V.I.A. pourront réellement impacter le nouveau type de citoyen africain voulu par les initiateurs du Voyage et qui d’ailleurs restent en adéquation avec le rêve de Kwame Nkrumah, celle d’une Afrique unie. Les jeunes intéressés par ces V.I.A manquent parfois de ressources nécessaires malgré leur bonne volonté et le soutien de chaque État africain serait la panacée au manque de ressources financières pour les aider à aller plus loin, plus haut et plus profond dans l’organisation de ces Voyages.

Jean-Paul Sagadou : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Yacoub Bitocho : Si la jeunesse est le fer de lance de tout développement, alors la jeunesse africaine est celle qui jouera un rôle déterminant et majeur dans l’histoire politique de l’Afrique dans les années à venir. Mon rêve pour l’Afrique serait donc de voir la jeunesse africaine engagée avec courage et ténacité dans la construction de l’Afrique. Pour ce faire, elle doit fuir la facilité. Un monde nouveau est possible pour l’Afrique. Ce monde nouveau induit non seulement une prise de conscience individuelle et collective mais également la rupture, l’audace, la prise en compte de nos cultures et l’action permanente.


2 septembre 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Daniel PALI.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Daniel PALI. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Daniel Pali : Je me nomme Daniel PALI, je suis de nationalité togolaise, panafricain dans l’âme.  Je suis chrétien et je m’intéresse beaucoup à tout ce qui est lié à la gestion publique, car pour moi, lorsque les pouvoirs publics osent, ils peuvent changer la vie des gens en vrai.

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ? Quels engagements associatifs ?

Daniel Pali : Actuellement je travaille en tant que comptable et gestionnaire des risques dans un cabinet d’audit et d’expertise comptable. Mon métier de gestionnaire des risques est un métier transversal qui permet d’intégrer plusieurs corps de métier et de comprendre mieux les enjeux de notre époque et de notre environnement. C’est une profession qui appelle constamment à la veille, à l’analyse et au contrôle. Mes énergies trouvent également leur source et leur épanouissement dans mes activités associatives ou sociales. En effet, je suis membre de deux associations (dont le RJIA) à caractère panafricain qui font la promotion de l’intégration africaine et du panafricanisme. J’appartiens également à une organisation de coopération au développement, qui est une association dont le but est d’assister les communautés de base au travers de plusieurs projets sociaux.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Daniel Pali : En tant que membre des premières heures du RJIA, et représentant résident du RJIA au Togo durant plusieurs années, j’exerce aujourd’hui la responsabilité de vice-président à la section RJIA du Togo. Au sein de la coordination générale du RJIA, l’honneur m’a été faite de servir en tant que Chargé des programmes et projets.

J’ai eu l’honneur de participer au premier voyage d’intégration africaine en 2009 et depuis lors, je participe, de façon alternative, aux VIA. Pour moi, ces voyages sont un excellent canal pour se redécouvrir et aimer l’autre. Les ateliers qui ont lieu durant ces voyages m’ont permis d’apprécier et d’accepter les différences culturelles, ethniques et religieuses. C’est véritablement une école du vivre-ensemble. Les VIA m’ont permis également de voir large et profond en ce qui concerne le développement de l’Afrique. Finalement pour moi, les VIA sont des opportunités de formations et d’informations. C’est également au travers de ces voyages qu’est né en moi l’amour de la lecture, car il fallait lire des articles pour mieux comprendre les thématiques de ces voyages. J’ai appris aussi à rêver via les VIA. Rêver de façon éveillée, ce qui me donne le courage d’agir. Assurément, ces voyages m’ont donné des amis dans plusieurs pays.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Daniel Pali : Je souhaite que les VIA soient portés véritablement par nos institutions en charge de l’intégration africaine et de la promotion du panafricanisme. Les VIA doivent également être une occasion de lobbying auprès des différents parlements des pays qui devrons épouser nos thématiques et voter des lois et des textes qui renforceront la mise en œuvre de notre idéal.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Daniel Pali : AFRICA UNITE ! C’est mon rêve absolu. Mais pour cela, il nous faudra nous investir dans l’éducation, car la matière crise est plus importante que la matière première. C’est la qualité de nos hommes et femmes qui nous permettront de faire face, avec succès, à nos nombreux défis. Ainsi, je rêve d’une éducation de qualité pour tous, en Afrique. Je rêve aussi d’une Afrique qui aura son satellite pour enfin maitriser sa communication à travers ses propres médias. Mon rêve aussi est de voir l’Afrique avoir le contrôle et la maitrise de son agriculture. Dans les prochaines décennies l’Afrique doit pouvoir nourrir suffisamment sa population et nourrir aussi d’autres continents.

Mon rêve est éveillé ! « N’an laara an saara » (si nous nous couchons, nous sommes morts) dixit Joseph Ki-Zerbo.

 

 


1 septembre 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE : Je suis l’Abbé Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE, prêtre du diocèse de Dapaong, au Togo, ordonné en 2012. Vicaire à la paroisse cathédrale, Saint Charles Lwanga de Dapaong, Directeur de Radio Maria, station de Dapaong et du Journal diocésain « Laafia », aumônier du Mouvement : Jeunesse Etudiante Catholique (JEC).

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ? Quels engagements associatifs ?

Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE :  La vie du prêtre est une vie toute donnée au service des autres pour la gloire de Dieu. Elle se traduit dans mon quotidien par la prière, le service de mes frères et sœurs les humains, par l’annonce de la Parole de Dieu, l’accueil et l’accompagnement des fidèles et surtout les jeunes, par l’animation des émissions pour nourrir la foi des chrétiens et sensibiliser la population pour son bien-être. Reportage des évènements diocésains pour informer, sensibiliser et éduquer les lecteurs du Journal diocésain « Laafia ». Voilà, en quelque sorte ce qui mobilise mes énergies. Je me donne aussi à la lecture personnelle pour m’informer et me former davantage.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE :  Le Réseau des Jeunes pour l’Intégration Africaine (RJIA) est présent au Togo. Il est bien structuré ailleurs comme à Sokodé et à Lomé. Cependant à Dapaong où j’exerce mon ministère, ce réseau de jeunes panafricains peine à s’installer. Nous cherchons par quel moyen intéresser les jeunes à ce Réseau afin de les amener à appréhender les enjeux et les défis qui se présentent aux peuples africains, aujourd’hui. J’ai eu la grâce de participer à deux Voyage d’Intégration Africaine (VIA) : la première en 2015 à Dakar au Sénégal et la deuxième en 2017 à Accra au Ghana. Et je garde un bon souvenir de ces rencontres.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE :  Les VIA sont une autre école de la vie : les voyages et découvertes, les conférences, les prestations culturelles forment l’esprit des participants. Ils font tomber les barrières et disposent les esprits à l’accueil, à l’acceptation de l’autre bien que différent. Les VIA et ses activités mettent les participants en confiance et les amènent à exploiter leur potentiel et à mettre leur talent au service de l’autre. Le peu de rencontres que j’ai eu avec les VIA a formé ma personne. Cela m’a ouvert l’esprit sur d’autres horizons. Durant les rencontres, le fait de vivre ensemble avec d’autres qui ne partagent pas la même foi que moi a fait tomber les suspicions que je nourrissais à leur égard. Pour moi, les VIA sont un joyau à préserver afin d’aider de nombreux jeunes dans leur quête d’un monde sans barrières et d’une Afrique plus prospère. Le Réseau des Jeunes pour l’Intégration Africaine (RJIA), avec ses objectifs, peut atteindre ce pari des jeunes. Les VIA sont aussi une autre école qui donne une formation que l’on ne trouve pas dans les Lycées et Universités, ni dans les familles.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Pierrot Yendoubé MINDIGUILABE :  Je rêve d’une Afrique libre dans la prise de ses décisions, une Afrique dans laquelle ses filles et fils seront libres dans leur mouvement dans tous les coins de notre cher continent. Je rêve d’une Afrique où les Africains sont fiers de vivre ensemble et où personne n’ose dresser un africain contre un autre pour un quelconque intérêt.


31 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine-panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Kaboré Carmen Faly Wendyam.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Kaboré Carmen Faly Wendyam. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Kaboré Carmen Faly Wendyam :  Je me nomme Kaboré Carmen Faly Wendyam, étudiante en 5ème année de pharmacie à l’UCAD de Dakar au Sénégal.

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Kaboré Carmen Faly Wendyam :  Ce qui m’occupe et me préoccupe actuellement, ce sont mes études universitaires.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Kaboré Carmen Faly Wendyam :  J’ai eu l’occasion de participer à la 7ème édition des Voyages d’intégration au Ghana en 2017.  Les V.I.A sont une belle initiative pour la jeunesse africaine et la rencontre du Ghana a beaucoup apporté à ma vie en termes de découvertes, de connaissances et de rencontres. J’ai particulièrement été heureuse de rencontrer des jeunes de la diaspora africaine vivant en France et en Belgique et de prendre la mesure de leur attachement et de leur ouverture à leur continent d’origine, l’Afrique.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

Kaboré Carmen Faly Wendyam :  Au Ghana, le programme des V.I.A contenait des temps de formation dans le domaine de l’entreprenariat. J’aimerais que les V.I.A continuent à éveiller la conscience de la jeunesse africaine à cet esprit d’entreprenariat. C’est par là que nous pourrons contribuer au développement de l’Afrique.

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Kaboré Carmen Faly Wendyam :  On dit que dans une manière de voir se projette une façon d’être. Cela ne vous étonner donc pas de voir que mes rêves s’orientent surtout dans le domaine médical. Ainsi, je rêve que l’Afrique devienne indépendante dans le domaine des médicaments et du cosmétique. J’aimerais qu’on cesse de tout importer. Nous devrions pouvoir développer en Afrique de grandes firmes industrielles, sachant que nous avons les matières premières, y compris dans le domaine de la fabrication des médicaments. Il nous faut donc développer nos ressources naturelles et croire à la phytothérapie.


30 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine –panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Carole TEKO.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Carole TEKO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Carole Teko : Togolaise, je réponds au nom de TEKO kayi Eméfa

J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

C.T. : Je suis journaliste à l’Agence Togolaise de Presse.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

C.T. :  Une partie de mes études scolaires a eu lieu dans la ville à partir de laquelle les voyages d’intégration ont été lancés : la ville de Sokodé au Togo. J’ai donc été assez très vite en contact avec les Assomptionnistes qui sont à l’origine d’un centre culturel interreligieux où se menaient d’intéressantes activités pour la jeunesse auxquelles je participais. Quand les voyages d’intégration ont été initiés, j’ai perçu cela comme une pertinente proposition faite aux jeunes, non pas seulement ceux du Togo, mais aussi de la sous-région ouest africaine. Je me suis tout de suite senti bien avec ce projet et j’ai eu le bonheur de participer à l’édition de 2010 et à celle de 2013, successivement au Bénin et au Togo. Pour moi, les jeunes qui participent aux activités du RJIA constitue la relève de demain et les V.I.A permettent aux jeunes de cultiver une conscience plus grande des enjeux du continent africain.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

C.T. :   Au point de départ, certains ne voyaient dans les VIA que de simples colonies de vacances comme on en rencontre ici et là dans nos pays. Beaucoup de parents étaient même réticents à laisser partir leurs enfants pour de simples divertissements. Or, dès le point de départ, les V.I.A ont articuler magnifiquement, tourisme culturel, découverte de l’Afrique et formation aux enjeux d’intégration africaine, ce qui leur donnait une originalité indéniable. Je n’oublie pas que les V.I.A se sont toujours voulu interreligieux et interculturels, ce qui leur donnait aussi une note particulière. Personnellement, je souhaite que les V.I.A continuent à évoluer dans ce sens en travaillant à toucher le maximum de jeunes possibles du continent et de la diaspora.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

C.T. :   Je rêve d’une Afrique fière d’elle-même, de ce qu’elle est et de ce qu’elle a. Vous le savez, nous célébrons ces jours-ci le 60ème anniversaire de l’interdépendance d’un bon nombre de pays africains. Mais cette indépendance reste trop dépendante de l’Occident. Moi je rêve d’une Afrique indépendante, au vrai sens du mot.

 


29 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de ALADÉ Idayath Olu Kêmi.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de ALADÉ Idayath Olu Kêmi. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

ALADÉ Idayath Olu Kêmi : Je me nomme ALADÉ Idayath Olu Kêmi. De nationalité burkinabè, avec des origines multiples. J’ai une licence en gestion administrative et un Master en gestion de projets.

J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

ALADÉ Idayath Olu Kêmi : Je dirai que ma vie est constituée d’un cocktail de travail, d’activités professionnelles et associatives. C’est cet ensemble qui mobilise mes énergies.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

ALADÉ Idayath Olu Kêmi : Au Burkina Faso, je suis membre du RJIA depuis 5 ans. J’assume actuellement, et ce depuis 2018, la responsabilité de la coordination nationale du RJIA. Mon tout premier V.I.A a eu lieu en 2017 à Accra. Le V.I.A est un canal pour renaître de ses cendres, se reconnecter avec l’histoire de l’Afrique et découvrir le continent à travers la diversité de ses cultures. Les V.I.A favorisent l’intégration africaine et le vivre-ensemble dans le respect de la dignité et des croyances de tous. Ce qu’on y apprend, en participant, est énorme. Les VIA ont ouvert mon esprit aux enjeux du dialogue interreligieux et interculturel.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

ALADÉ Idayath Olu Kêmi :  comme on le dit souvent, il faut rêver grands pour se donner les moyens de les atteindre. Pour ma part, je souhaite que les V.I.A, deviennent une E. I.A (École d’intégration Africaine), un cadre propice pour former des leaders en matière d’intégration Africaine.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

ALADÉ Idayath Olu Kêmi :  Mon rêve : Que l’Afrique soit A. F. R. I. Q. U. E. : Avancée – Forte- Responsable- Indispensable-Qui soit –Unique – et Exceptionnelle.

 


28 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine- panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Nina DJETABA.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Nina DJETABA. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Nina Djetaba : Je me nome Nina DJETABA, je suis togolaise et je suis membre des V.I. A/RJIA depuis 2009.

J-P. S : Quelles sont les autres activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Nina Djetaba : Je suis dans le domaine des Ressources Humains dans une société au Togo.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Nina Djetaba : Participante des V.I.A dès les premières heures en 2009, je suis restée active et je suis actuellement dans le bureau de la section RJIA du Togo, comme trésorière. Les VIA représentent pour moi une véritable initiative qui m’a permis de découvrir une petite partie de l’Afrique, de découvrir que la libre circulation des personnes et des biens qu’on ne cesse de nous clamer haut et fort sur les chaines de télévision et radios n’est pas du tout respectée. Ce qui est sûr, c’est que la traversée des frontières qui permettent de passer d’un pays à un autre, donne de découvrir la beauté de l’Afrique à travers la diversité de ses peuples et de ses cultures.  J’ai admiré le paysage africain à travers ces Voyages et j’ai pu me rendre compte des ressemblances, y compris dans les langues, des peuples qui habitent l’Afrique de l’Ouest.

Je me réjouis, grâce aux V.I.A d’avoir eu l’opportunité de réfléchir avec d’autres jeunes sur des thématiques aussi importantes que l’esclavage, la colonisation, la politique, le panafricanisme et de partager, avec d’autres jeunes, mon rêve d’unité de l’Afrique.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Nina Djetaba : Depuis 2009 jusqu’à ce jour j’ai particulièrement constaté que nous avons évolué dans l’organisation et dans la pédagogie. Comme une belle courbe qui monte en flèche, chaque édition a eu sa particularité et ses richesses avec la découverte de nouvelles personnes et de partenariats avec d’autres associations comme HIDAYA, qui rassemble des jeunes de la diaspora et avec lesquels nous avons merveilleusement co-organisés l’édition du Ghana. Merci aux pères assomptionnistes, et en particulièrement pur cette ténacité et cette fidélité dans l’engagement au service de la jeunesse. Je souhaite que nous allions encore plus loin et plus profond !

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Nina Djetaba : Je rêve de voir un jour ma patrie, mon Afrique, unie avec l’annulation des frontières tracées par le colon, avec une libre circulation des personnes et des biens. Je rêve d’une Afrique qui accorde de l’importance au développement endogène et qui prend le temps de consommer ce qu’elle produit.  Nous n’avons pas seulement à tendre les mains pour recevoir de l’Occident, nous avons beaucoup à donner au reste du monde, à commencer par notre philosophie de l’Ubuntu. Merci à vous, père Jean-Paul Sagadou, pour TOUT !

 


27 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Saliou IBRAHIM.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Saliou IBRAHIM. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Saliou Ibrahim : Je me nomme Saliou IBRAHIM, Gestionnaire en ressources humaines de formation. Initiateur du concours d’art oratoire au féminin Togo (CAOF) et membre fondateur du Réseau des jeunes pour la fraternité interreligieuse (REJEFIR)

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ? Quels engagements associatifs ?

Saliou Ibrahim :  Sollicité par quelques personnes physiques sur la gestion de leurs projets, je participe aussi avec grand intérêt aux Ateliers Ubuntu (ATU) lancés par le P. Jean-Paul Sagadou. Sur le plan associatif, je suis très engagé au sein du REJEFIR et je m’occupe en particulier des projets de ce réseau et de l’animation des établissements partenaires avec le REJEFIR. Nous préparons actuellement la relance de nos activités avec l’organisation du concert des chorales des lycées et collèges du Togo (COCHOLYCOTO).

J-P. S. : Que représentent le RJIA et les V.I.A pour toi?

Saliou Ibrahim : le RJIA et les V.I.A représentent pour moi la collectivité intelligente. J’ai eu la chance de participer à de petites activités lors de la naissance du RJIA à Sokodé, et j’ai compris que pour gagner ce que l’on veut, il faut participer à ce en quoi l’on croit. A coup sûr, à la prochaine édition des V.I.A, je serai là ! Inch Allah !

J-P. S. : Tu es un membre actif du REJEFIR. Le RJIA et le REJEFIR sont deux réseaux lancés par des religieux assomptionnistes. Quelles intuitions communes et quelles perspectives de collaboration ?

Saliou Ibrahim : le RJIA et le REJEFIR ont pour intuitions communes de promouvoir le vivre ensemble, la fraternité interreligieuse et la formation de la jeunesse aux enjeux de la paix et du développement du continent africain. Mon souhait est que nous allions plus loin dans la collaboration et que nous soyons inventifs dans les projets communs d’activités dans les temps à venir. Personnellement je me réjouis, avec d’autres jeunes du REJEFIR de participer activement aux « Ateliers Ubuntu ». « Ubuntu » ! ensemble nous irons plus loin !

J-P. S. : Qu’attends-tu des religieux assomptionnistes dans le domaine de l’accompagnement de la jeunesse africaine ?

Saliou Ibrahim : Il faut que les assomptionnistes continuent leur mission auprès de la jeunesse africaine. Les jeunes ont besoin d’être soutenus et accompagnés. Les Assomptionnistes savent réveiller en eux les talents endormis. L’Afrique a besoin de ces talents pour son développement. Une de mes attentes les plus fortes est que les assomptionnistes aident les jeunes à comprendre les enjeux du continent et à leur donner le goût du travail, de la lutte et du vivre-ensemble.

J-P. S. :  Que représente le dialogue interreligieux pour le jeune musulman que tu es ?

Saliou Ibrahim : Le monde d’aujourd’hui fonctionne trop sur des préjugés défavorables et c’est un danger pour tous. Le dialogue interreligieux est pour moi ce qui permet la connaissance de l’autre, de ses croyances, de sa théologie et des questions qu’il se pose dans la vie. Nous avons besoin de nous comprendre mutuellement. La différence est une richesse et je crois qu’un monde pluriel et fraternel est possible. D’ailleurs, vous autres assomptionnistes aimez dire que « ce qui nous nous unit est plus fort que ce qui nous divinise ». Ces propos à eux seuls suffisent pour fonder le dialogue interreligieux.

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Saliou Ibrahim : Je rêve d’une Afrique engagée dans la production des richesses du continent, une Afrique qui agit dans la solidarité et une Afrique qui se dote d’une véritable et forte politique éducative et culturelle.

 


26 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine –panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de KOAMA Miriam Carole Wata.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de KOAMA Miriam Carole Wata. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

KOAMA Miriam Carole : Je me nomme KOAMA Miriam Carole Wata. Je suis Burkinabé et j’ai 31ans. J’ai une licence en marketing je suis mère de deux enfants.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

K. M. C. : Je suis secrétaire réceptionniste dans une structure privée.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

K. M. C. : Je suis membre du RJIA et j’ai participé au voyage d’intégration du Togo en 2013.  Le V.I.A sont pour moi un beau cadre de rencontre d’autres jeunes de différents pays. La rencontre du Togo m’a permis de découvrir les cultures des peuples qui habitent ce pays.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

K. M. C. : J’aimerais que les V.I.A soient plus connus sur le continent afin que plusieurs jeunes puissent faire ce type d’expérience fondamentale pour leur vie. Travaillons donc à éteindre ces voyages sur l’ensemble des pays d’Afrique.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

K. M. C. : Je rêve d’une Afrique plus indépendante qui pourrait se développer par ses propres moyens, tout en gardant son identité et ses valeurs.

 


25 août 2020
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[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Bambyam François de Salles Joël ZOUNGRANA!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Bambyam François de Salles Joël ZOUNGRANA. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Joël Z. : Je me nomme Bambyam François de Salles Joël ZOUNGRANA, ingénieur génie civil de mon état. Je suis marié et père d’un garçon.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Joël Z. : Actuellement j’occupe un poste de Gérant dans un bureau d’études en génie civil de la place. C’est la grosse activité du moment. Sinon je pratique régulièrement du sport et je m’engage autant que faire se peut dans les activités du RJIA. Il y a également les activités de ma Communauté Chrétienne de Base (CCB). Enfin, je donne des cours de génie civil dans certaines écoles supérieures et universités du pays.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Joël Z. : J’ai été responsable de la section RJIA du Burkina. La participation aux V.I.A en 2015 au Sénégal et en 2017 au Ghana ont été des moments très forts pour moi. Les V.I.A sont une opportunité donnée aux jeunes d’aller à la découverte de l’autre, de son pays, de sa culture, de l’histoire du peuple africain, de la pensée africaine et coloniale, des opportunités diverses. Tout ceci mène à de multiples valeurs ajoutées à qui veut bien en profiter. Je peux citer entre autres la flamme panafricaniste (comme c’est mon cas), la culture générale, les opportunités d’affaire et de partenariats, etc. Personnellement les V.I.A, surtout celui de 2015, ont développé en moi (j’imagine que c’était déjà là, mais lattent) l’amour de l’Afrique et le désir de lui rendre tout, sinon le maximum de ce qui lui a été pris par l’Occident. J’ai aussi beaucoup été instruit à travers les V.I.A, notamment par certaines thématiques comme la décolonisation des savoirs, et les différentes facettes de la notion de développement, etc.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Joël Z. : Je crois que les VIA ont pour objectifs d’être un cadre de rencontre entre les jeunes autant qu’ils permettent de connaître les autres, d’échanger des idées et des opportunités. A mon sens, cela est parfait. Par contre, l’on pourrait réorienter les activités du réseau et les adapter aux réalités actuelles afin de sentir que son action nous rapproche de plus en plus d’une Afrique meilleure. Étant entendu que les VIA sont une de ces activités.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Joël Z. : Je rêve d’une Afrique qui ne compte pas sur les autres ni pour se soigner, ni pour se nourrir, ni pour s’éduquer, ni pour penser son avenir. Une Afrique qui ne connait pas de guerres fratricides et qui ne craint pas les agressions extérieures parce que suffisamment forte pour se défendre. Je rêve de cette Afrique où l’on est conscient que partager ensemble un verre d’eau est bien meilleur que boire son vin tout seul. Je rêve d’une Afrique où l’on sait que la vie est le bien le plus précieux sur cette terre. #Ubuntu !



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



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