Actus

24 août 2020
20200729_231726_0000-1280x1280.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine-panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Clémentine SAMAKE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve Clémentine SAMAKE. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

 

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Clémentine SAMAKE : Je réponds au nom de Clémentine SAMAKE, informaticienne/Gestionnaire de formation. Présentement je suis secrétaire dans un cabinet médical d’ophtalmologie. Je suis malienne.

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Clémentine SAMAKE : Des activités essentiellement professionnelles. Mais je suis engagée aussi dans la vie associative.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Clémentine SAMAKE : Je suis présentement membre de la commission chargée de la vulgarisation de la vision du réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA) au Mali. Je n’ai pas encore participé physiquement aux Voyages d’intégration africaine, mais j’ai participé, en 2018, aux Journées de l’Intégration Africaine (JIA) organisées par le RJIA à Ouagadougou au Burkina Faso. Je pense que les idées que le RJIA essaie de faire valoir auprès de la jeunesse africaine sont importantes pour l’avenir de notre continent. L’intégration et l’unité du continent sont les chemins du développement de l’Afrique. Je me réjouis de ce que les J.I.A m’ont permis d’élargir mon réseau relationnel et de faire de très agréables découvertes sur le plan culturel.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

Clémentine SAMAKE : Dans les années à venir, j’aimerai que nous fassions ces voyages dans tous les pays africains pour que nous nous imprégnions d’avantage du vécu de chaque peuple africain. Donner la possibilité aux jeunes de se rencontrer, c’est donner la chance à l’intégration africaine.

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Clémentine SAMAKE : Mon plus grand rêve est de voir les africains unis, avec un seul objectif : le développement de notre cher continent. C’est ce désir de l’unité de l’Afrique qui me fait adhérer à la philosophie du RJIA et aux activités qu’il organise comme les voyages d’intégration africaine.

 


23 août 2020
20200813_151704_0000-1280x1073.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine-panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Jovic KOUEPOU

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Jovic KOUEPOU. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Jovic Kouepou : Je me nomme Jovic Kouepou. Je suis camerounais et je vis au Kenya. Je suis religieux assomptionniste.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

J.K. : Actuellement, je suis étudiant en théologie à l’institut Hekima college de Nairobi. Pour l’heure, en dehors du RJIA, je n’ai aucun engagement associatif à proprement parlé.

J-P. S : Que représentent le R.I.J.A et les V.I.A pour toi ?

J.K. : Le RJIA représente pour moi, un espace de formation et d’information aux enjeux de l’intégration africaine. Mais plus encore, c’est un espace de renouvellement de la conscience africaine qui permet à tous les jeunes qui y sont, d’apprendre à porter un regard critique et prospectif sur la vie du continent africain. Quant aux VIA, ils représentent pour moi, un prototype de ce que doit être l’intégration africaine. Ils m’apparaissent comme un modèle à partir duquel la jeunesse africaine peut construire son identité.

J-P. S : Tu es d’origine camerounaise. Comment, selon toi, les V.I.A peuvent-ils, depuis l’Afrique de l’Ouest, s’étendre en Afrique centrale ? Que faire ?

J.K. : Évidemment, je pense que les V.I.A peuvent s’étendre en Afrique centrale et même au-delà. D’ailleurs, j’espère que cela est inscrit dans l’agenda général des V.I.A. Pour le faire, il suffit simplement d’établir des liens avec des organisations qui portent les mêmes aspirations que le R.J.I.A. En terme de création des liens, le R.J.I.A ne manquera pas d’humilité en faisant valoir son expertise en la matière. Donc, oui c’est possible.

J-P. S : Comme jeune religieux, comment vois-tu l’engagement des assomptionnistes auprès de la jeunesse africaine dans les années à venir ? Quels défis relever ?

J.K. : Dans les années à venir, je pense que l’engagement des assomptionnistes auprès de la jeunesse africaine devrait être centré sur la formation. Fidèles à l’intuition de leur fondateur, les assomptionnistes, en Afrique, devront s’engager en faveur de l’émancipation d’une jeunesse débout et capable de porter à bras le corps la destinée du continent. Pour ce faire, il me semble que le principal défi à relever est celui de l’innovation : créer des nouveaux modèles de formation qui répondent aux aspirations profondes de la jeunesse africaine.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

J.K. : Je rêve d’une Afrique « wakanda » qui sera dotée d’institutions fortes et libres et dirigée par des africains audacieux qui n’auront autres buts que celui de porter le continent à son plus grand développement.

 


22 août 2020
Sylvie-T.jpg

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Sylvie T.T. KABRE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Sylvie T.T. KABRE. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Sylvie T.T. KABRE : Je m’appelle Sylvie T.T. KABRE, membre du RJIA section Burkina Faso. J’ai 39 ans et je suis comptable avec mission de régisseur à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD – Burkina Faso).

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Sylvie T.T. K. : Actuellement mes énergies sont beaucoup orientées sur ma fille de 14 mois et mon travail car il s’agit d’un nouveau poste avec plus de responsabilités et je dois relever le défi en tant que femme et mère afin de donner le bon exemple à mes sœurs africaines. Au-delà de cela, je participe, dans la mesure du possible, aux activités du RJIA pour son animation surtout sur les réseaux sociaux.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Sylvie T.T. K. : Dans mon pays, je participe de mon mieux à l’animation du réseau RJIA. J’ai déjà participé à deux VIA (Sénégal et Ghana) et j’ai assumé des responsabilités dans l’organisation de celui du Ghana car je faisais partie de la commission finances et comptabilité. Je me suis aussi occupée du volet transport et restauration. J’avoue que ces voyages sont très formateurs (à travers les différents thèmes abordés) et enrichissants pour la vie.  En effet, il faut savoir gérer le stress, le temps, planifier, répondre aux attentes des différentes commissions mises en place et en même temps participer pleinement aux activités en tant qu’inscrit VIA. Pour ma part, je suis heureuse de ce que j’ai pu apporter, jusque-là, aux VIA et de ce j’ai pu recevoir. Car, c’est bien de cela qu’il s’agit : cette activité est un rendez-vous du donner et du recevoir.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

Sylvie T.T. K. : J’aimerais que les VIA soient plus connus dans le monde, voir au-delà des frontières africaines, donc aussi en Europe, en Amérique, en Asie, etc. Ces rencontres peuvent nous aider à envisager, de manière nouvelle, les relations internationales et les rapports entre les États. J’attends que jeunes africains s’approprient ses voyages et en fassent un espace de combat pour l’unification du continent africain, en brisant les barrières entre les différents États qui le constituent.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Sylvie T.T. K. : Je rêve d’une Afrique unie, qui va consolider ses savoirs, richesses et atouts au profil du développement de son peuple.

 


22 août 2020
20200730_154001_0000-1280x1280.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Steve COMPAORE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Steve COMPAORE. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Steve Compaoré : Je m’appelle Steve COMPAORE, je suis étudiant en fin de formation Master en génie civil à l’université d’état de génie civil de Moscou en Russie. Je suis membre du RJIA, section du Burkina, depuis 2015. J’ai participé à l’édition de 2015 des V.I.A au Sénégal.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

S. C.: Ce sont mes études qui me préoccupent actuellement. J’y accorde de l’importance pour les raisons suivantes : je voudrais travailler pour le devenir de mon pays et de l’Afrique. J’aimerais voir mon pays rayonner. Pour moi, le développement d’un pays passe par le développement de sa population et le développement du continent par celui des pays qui le composent. J’ai la conviction qu’ensemble, nous parviendrons à relever les défis du continent.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

S. C. : J’ai déjà participé aux VIA et cela m’a beaucoup apporté : la découverte des autres cultures, de l’histoire de l’Afrique, les amitiés nouées avec des jeunes africains, etc. J’ai beaucoup appris aussi de moi-même, de ce que je peux faire pour apporter ma contribution au développement de l’Afrique.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

S. C. : J’aimerais voir le champ de vision du RJIA s’élargir plus encore, avec beaucoup de membres et une grande capacité de mobilisations de la jeunesse africaine.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

S. C. : Mon plus grand rêve pour l’Afrique c’est l’unité. Une unité à la fois politique, économique et sociale. Je rêve d’une Afrique ans frontières et sans ségrégations raciale et religieuses. Je rêve de la fin de la monnaie du franc CFA. Bref, je souhaite l’indépendance totale du continent. L’Afrique n’est pas un champ de maïs, où tout le monde peut, à la récolte, venir prendre sa part.

 


20 août 2020
IMG_20200820_154643_787-1280x1280.jpg

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Régine AKIDJETAN.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Régine AKIDJETAN. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Régine Akidjetan : Je suis Régine AKIDJETAN. Je suis de nationalité togolaise.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

R. A. : Je travaille dans une entreprise de BTP en tant que secrétaire comptable à Lomé au Togo.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

R.A. : Je suis membre du RJIA, et trésorière adjointe pour la section RJIA Togo. J’ai participé au Voyage d’intégration de 2012 en Côte d’Ivoire et aux Ateliers de l’intégration africaine en 2019 dans le même pays. Les V.I.A sont des opportunités de rencontre entre les jeunes mais surtout une école où l’on apprend à aimer et à valoriser l’Afrique.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

R.A. : Pour moi les jeunes doivent se presser de participer à ces voyages par soif d’apprentissage sur l’Afrique et non pour faire du tourisme. Nous devons pouvoir intégrer ces voyages dans notre programme de vacances. Les V.I.A doivent se faire comme une académie où on peut ressortir avec des attestations d’éducateur sur le panafricanisme ou sur le thème qui nous rassemble.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

R.A. : Je rêve d’une Afrique libre sur le plan économique et monétaire, forte sur le plan sécuritaire, d’une Afrique avec son propre système éducatif. Je rêve d’une Afrique sans frontière entre les pays. Je rêve d’une Afrique unie car étant unie l’Afrique sera plus forte et plus stable.

 


19 août 2020
20200730_155357_0000-1280x1280.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Habou Oumarou Armayaou.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Habou Oumarou Armayaou. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Habou Oumarou Armayaou : Je suis Habou Oumarou Armayaou dit Arma. Diplômé en Philosophie et Communication, enseignant de philosophie au niveau secondaire à Niamey, activiste et jeune entrepreneur.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

H. O. A : Mon travail et les activités associatives mobilisent actuellement toutes mes énergies. Le travail symbolise pour moi une garantie de la stabilité sociale et économique. Quant aux activités associatives, elles sont pour moi une manière d’apporter une valeur ajoutée à notre quotidien.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

H. O. A : Je suis un des membres actifs du R.J.I.A section du Niger. J’avais eu la chance extraordinaire de participer aux V.I.A au Ghana en 2017. C’était pour moi une rencontre inoubliable, très riche sous l’angle culturel, religieux et intellectuel. J’ai apprécié la rencontre entre jeunes du continent et ceux de la diaspora et les thématiques qui ont animées nos échanges étaient très riches. Initier les jeunes à l’entreprenariat, comme cela a été fait à Accra, est pour moi un gage d’une autonomie durable. La rencontre du Ghana a été le début d’une nouvelle motivation et d’un changement de paradigme en moi, celui de briser les stéréotypes, les barrières religieuses, raciales et culturelles. L’Afrique est riche de sa diversité et sera plus forte quand cette dernière sera mieux exploitée. C’est pour cela que j’adhère à l’idée que véhicule le concept Ubuntu.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

H. O. A : J’aimerais que les V.I.A évoluent plus sous l’angle de rencontres rotatives entre les différents pays africains, pour permettre aux jeunes de mieux se connaître, de savoir les défis qui nous attendent dans un avenir proche ou lointain. Je crois que l’Afrique a réellement besoin de ses filles et fils.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

H. O. A : Je rêve d’une Afrique forte, unie et dynamique. Merci aux initiateurs des Voyages d’intégration africaine.

 


18 août 2020
20200806_175658_0000-1280x1280.png

 [Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Félicité Mayi BOMBONNE.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Félicité Mayi BOMBONNE. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

J-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Félicité Mayi Bombonne : Je me nomme Félicité Mayi BOMBONNE. Je suis médecin actuellement en spécialisation en anatomie et cytologie pathologiques. En dehors de ma profession, je m’intéresse au commerce et j’aimerais bien me lancer dans le social, notamment dans les questions de santé des populations vulnérables.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

F. M. B. : J’ai participé à la 2ème édition des V.I.A au Mali. C’était une expérience très enrichissante qui m’a permis de voir les autres pas trop différents de moi et de comprendre que l’Afrique est UN. Nos cultures sont remplies de sagesses que nous devons apprendre à connaître. N’oublions pas les sages paroles d’Amadou Hampâté Bâ, c’est bien enraciné en nous-mêmes, que nous pourrons sans crainte et sans dommage nous ouvrir vers l’extérieur, à la fois pour donner et pour recevoir.

Grâce aux R.J.I.A et aux V.I.A, je me suis fait des amis, burkinabé, maliens et togolais. J’attends de m’engager un peu plus au service de ce beau réseau qu’est le R.J.I.A. Je salue, au passage, le père Jean-Paul Sagadou pour tout le travail abattu et je soutiens tous les jeunes déterminés derrière lui. Enfin, je n’oublie pas que c’est dans le cadre des V.I.A que j’ai rencontré mon mari, l’homme avec lequel je vis. Donc, c’est un vrai bonheur, ces VOYAGES !

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

F. M. B. : Les V.I.A vont certainement se poursuivre et l’objectif sera atteint, celui de l’intégration des peuples africains. La pandémie a voulu mettre une pause aux activités physiques, mais les réseaux sociaux nous font voyager et probablement que d’ici là nous pourrons reprendre nos traversées du continent.

J-P. S : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

F. M. B. : Mon rêve est de voir tous les États africains formés les ÉTATS-UNIS D’AFRIQUE, où tous seront appelés Africains et contribuer ensemble à l’Indépendance « vraie » de L’AFRIQUE.


17 août 2020
Sandrine-1280x1280.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009 – Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)

#Le rêve panafricain de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Alexia Sandrine OUOBA/OUEDRAOGO. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Sandrine : Je suis Sandrine! Membre du RJIA Burkina depuis 2014. J’aime l’Afrique et je suis passionnée des thématiques culturelles. Je suis Comptable de profession. J’habite Ouaga!

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

Sandrine : Actuellement, mes énergies sont beaucoup plus mobilisées vers la famille. Surtout étant jeune maman, je me consacre beaucoup plus à la famille. Ensuite il y a le travail professionnel, où j’ai pas mal d’activités en ce moment.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

Sandrine : Actuellement, je suis secrétaire adjointe du bureau du RJIA Burkina. J’ai eu à participer à la 6e (Dakar) et à la 7e (Accra) édition des VIA. Ces voyages m’ont formé sur le plan intellectuel, culturel et social. J’ai appris qu’il faut aller à la rencontre de l’autre pour mieux le connaitre et mieux l’accepter tel qu’il est, avec sa différence. J’ai appris que l’on peut vivre en Afrique comme si l’on était tous dans un même pays, voyager, manger, s’habiller malgré la diversité des cultures.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

Sandrine : J’aimerais que les VIA aient un siège où se tiendra une grande rencontre chaque deux ans, dans un autre cadre que les Voyages d’intégration africaine. J’aimerais que les VIA rassemblent encore plus de jeunes du continent de tous les horizons, aussi bien ceux de l’Afrique de l’ouest que ceux des autres parties de l’Afrique, et bien sûr, les jeunes de la diaspora. Je garde en mémoire la belle phrase de l’historien congolais Elikia M’Bokolo : « sans l’Afrique, les diasporas africaines n’ont pas d’identité ; sans les diasporas, l’Afrique perdrait de vue aussi bien l’ampleur de sa contribution passée et actuelle à notre monde que l’étendue mondiale de ses responsabilités ».

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

Sandrine : Mon plus grand souhait c’est que les africains puissent voler de leurs propres ailes. S’habiller par eux-mêmes, manger ce qu’ils produisent, utiliser leurs propres produits cosmétiques, apprendre leur propre histoire et savoir la valoriser, se défendre par leurs propres moyens, etc. Je rêve également que nos gouvernants utilisent les entreprises publiques pour l’exploitation de nos ressources. Enfin, je rêve d’une Afrique réellement indépendante.


16 août 2020
20200810_141047_0000-1280x1280.png

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Sylvie BAMOGO /PENCHE!

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Sylvie Bamogo /Penche. Elle répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Sylvie Bamogo/Penche : Je suis Sylvie Bamogo /Penche, burkinabè résidant en France

J-P. S. : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

S. B/P. : Juriste de formation, je suis assistante juridique immobilière pour l’enseigne Gifi. Parallèlement, je fais de la couture, un petit loisir qui me plaît bien et qui me rapporte deux, trois sous, pour les cadeaux de Noël.  Pas de formation ni de cours particuliers en couture reçus, juste de la motivation et avec les tutoriels sur YouTube, on apprend énormément. Une petite parenthèse ici, pour dire à nous les jeunes, que lorsque l’on met de la volonté, on est capable de réussir des choses. Peut-être pas toujours, mais souvent certaines, même sans tous les moyens qu’il fallait à la base. Il faut y croire et oser.

J-P. S. : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

S. B/P. : Membre du RJIA section Burkina Faso, je n’y occupe pas en revanche un poste de responsabilité particulier. Des 7 éditions des V.I.A, j’ai eu le plaisir de participer à 5 d’entre elles (Benin, Mali, CI, Togo, Sénégal). Je me sens donc bien une des pionnières de cette grande et merveilleuse aventure initiée par le « Fatha » Jean Paul, comme on aime l’appeler, affectueusement. Ces voyages ont été cette belle opportunité donnée aux jeunes de l’Afrique de l’ouest et à moi particulièrement, qui n’ont pas toujours la chance de partir en vacances, de découvrir les pays voisins de leur patrie. Les V.I.A m’ont permis de rencontrer l’autre dans ses croyances et d’apprendre de sa culture au-delà de ce que les livres et les médias enseignent.

Outre ces aspects, ces V.I.A m’ont permis de faire la connaissance de grandes figures de la littérature africaine comme Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, un bonheur de voir en vrai et d’écouter l’auteur de « L’Aventure ambiguë », ouvrage que j’ai lu et relu, commenté et exposé pendant le cursus scolaire. De même, en 2011, au Mali, j’ai pu rencontrer Aminata Dramane Traore, une belle figure de femme africaine qui m’inspire beaucoup.

J-P. S. : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ? 

S. B/P. : Ces V.I.A sont un tremplin pour la jeunesse Africaine aux fins de la recherche de la meilleure forme d’unité dont le continent a réellement besoin. Je souhaite donc qu’ils continuent toujours et pour toujours ! La jeunesse africaine a besoin de sortir pour découvrir et apprendre encore plus de son continent, afin de penser ce qui serait le mieux pour lui et AGIR !

J-P. S. : Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

S. B/P. : Et pour finir, je rêve d’une Afrique FIÈRE ! CONFIANTE et AUDACIEUSE ! Fière de ses origines ! Confiante en ses ressources !  Unie et avec de l’audace pour un affranchissement véritable !

 


15 août 2020
Razak.jpg

[Faire rêver la jeunesse africaine] – Jeunesse africaine – intégration africaine – panafricanisme.

#Août 2009-Août 2020 : 11ème anniversaire des Voyages d’intégration africaine (V.I.A)
#Le rêve panafricain de Maman Djibriki Abdoul Razak.

Longue est la liste de tous ceux et de toutes celles qui, hier encore, parvenaient, à faire rêver les hommes, à élever leur esprit, à mobiliser leur énergie.  Quand Nkrumah a émis la lumineuse idée du « Africa must unite », il y avait chez lui une inspiration, une vision et une volonté politique qui ont fait marcher la jeunesse africaine de son temps. Aujourd’hui encore de nombreux jeunes rêves d’une autre Afrique. Dans le cadre de la célébration du 11ème anniversaire des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A), laissons-nous entrainer par le rêve de Maman Djibriki Abdoul Razak. Il répond aux questions du P. Jean-Paul Sagadou.

Jean-Paul Sagadou : Peux-tu te présenter aux lecteurs de notre site ?

Maman Djibriki Abdoul Razak : Je suis Maman Djibriki Abdoul Razak, jeune nigérien de 33 ans. Je suis président du parti Ligue Panafricaine Umoja.  Je suis sociologue de formation et informaticien de foncier.

J-P. S : Quelles sont les activités que tu mènes actuellement dans la vie ?

 M. D. A. R : Mes forces sont orientées vers l’union et le développement des relations sociales des africains. J’essaie de tenir dans l’équilibre ma vie professionnelle et ma vie associative ; d’autant plus que je suis un entrepreneur privé jouissant de beaucoup de liberté et de créativité et surtout d’une autonomie minimale pour la réalisation de certains projets communs.

J-P. S : Quels sont tes liens avec le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA)/ et que représentent les V.I.A pour toi ?

M. D. A. R : Je connais le RJIA par ses activités, notamment par les Voyages d’intégration africaine. J’ai été très heureux de participer à la 7ème édition au Ghana en 2017 et je suis allé à plusieurs reprises rejoindre la section RJIA du Burkina pour des activités d’intégration africaine. Je suis consulté d temps en temps concernant les activités.  Les activités du RJIA, comme les voyages, me permettent de découvrir d’autres horizons et d’autres cultures. De nature, j’aime voyager, donc je suis très à l’aise avec les activités du RJIA.

J-P. S : Comment vois-tu l’évolution des V.I.A ?

M. D. A. R : Je souhaite qu’au cœur des V.I.A, les uns et les autres, peu importe leur confession religieuse, continuent à s’accepter mutuellement, pour bâtir ensemble le continent africain. Au-delà de la diversité de nous cultures et de nos spiritualités, nous avons à gagner en assumant nos différences et la variété de nos sensibilités variées. C’est ainsi que nous relèverons les défis du continent.

J-P. S :  Quels sont tes rêves pour l’Afrique ?

M. D. A. R : Je suis animé par une ardente volonté de faire l’unité africaine, et pour cela, je compte avec tous. L’enjeu pour moi est de travailler à la libération de l’Afrique sur le plan social, économique et politique. Cette libération doit être accompagner par la valorisation et la vulgarisation des cultures africaines. Bref, je rêve d’un continent fort qui sait relever ses défis et ceux de la mondialisation.



Conditions de participation

– Etre âgé (e) de 20 à 40 ans.
– Vouloir vivre une expérience humaine, interculturelle, inter-religieuse et panafricaine.


Modalités d’inscription

– Curriculum vitae
– Lettre de motivation à envoyer via notre adresse mail



Inscription à l’infolettre

Saisir votre adresse mail

—–


Suivre RJIA sur les réseaux sociaux



YULCOM Technologies © 2019